Aujourd’hui, l’Assemblée nationale de l’Équateur installé à Quito, a nié la dépénalisation de l’avortement pour les victimes de viol, inceste, stupre ou insémination non consentie dans le débat sur les réformes du Code pénal organique global (COIP).
Dans la chaleur des chants et des slogans, les gens rassemblés à l’extérieur de l’Assemblée ont suivi le vote par le biais de réseaux sociaux.
Au moins pour l’instant, encore une fois, cette Assemblée a légiféré contre de nombreuses filles et femmes qui sont victimes de violences sexuelles et forcées d’être mères dans notre pays. Au-delà du découragement momentané dû au résultat du vote qui a permis d’obtenir 65 voix en faveur de la proposition, 59 contre et 6 abstentions, comme l’ont souligné les militants, la lutte ne se termine pas et ils continueront à l’exiger.
Aller contre l’évolution des choses, c’est aller contre soi-même : #SeráLey