A l’abandon aux mains d’intérêts privés affairistes, déjà engraissés par le racket des péages d’autoroutes, d’un nouveau trésor de notre patrimoine public, Aéroports de Paris (AdP), investissement moderne, de haute technologie, ultra-rentable, construit avec l’épargne, les impôts, et le travail, de tout notre peuple, un pouvoir, pourtant conscient, reconnaît aujourd’hui le résident provisoire, en bail temporaire, du Palais de l’Élysée, de la « juste colère » qui, loin de s’être éteinte sous les tirs de LBD, puis dans la torpeur estivale, reste prête à de nouvelles flambées, s’apprête à ajouter un NOUVEAU VIOL de notre démocratie républicaine: avec le SABOTAGE du Référendum d’Initiative Partagée (R.I.P.), actuellement engagé…
Alors que ce premier petit pas vers le Référendum d’Initiative Citoyenne (R.I.C.), capable de régénérer notre vieux système épuisé, pourrait, pourtant, cicatriser quelques plaies, en ouvrant la voie à un rassemblement de toutes, et tous, dans un esprit constructif, créant les conditions d’ un début d’apaisement.
Citoyennes et citoyens de Nouvelle Aquitaine, et, plus précisément, des communes du secteur Bassin d’Arcachon-Hautes Landes (Arcachon, La Teste de Buch, Gujan-Mestras, La Hume, Le Teich, Biganos, Salles, Belin, etc.), nous ne pouvons nous résoudre à cette nouvelle forfaiture.
Confiants de trouver enfin, du côté de nos élus, républicains, de droite comme de gauche, et du côté d’une presse à l’écoute de ses lecteurs, l’attention qui nous a tant manqué, dans les graves événements dont on se souvient, et depuis, nous demandons, avec la plus grande courtoisie, et la plus grande force, que soient enfin portées à la connaissance du plus large public les exigences légitimes ci-dessous:
-1- Application pleine et entière, par tous les services préfectoraux, et les mairies encore récalcitrantes, de l’arrêté préfectoral régional du 7 juin 2019, rappelant l’article 11 de la Constitution, la loi organique numéro 2014-1488 du 11 décembre 2014 « Soutien d’une proposition de loi au titre du troisième alinéa de l’article 11 de la Constitution ».
-2- Application immédiate, minutieuse, et rigoureuse, sous peine des sanctions judiciaires et/ou administratives prévues par nos textes, de l’arrêté du 7 juin 2019 de la préfecture de la Gironde concernant « le recueil des soutiens des électeurs à la proposition de loi n° 1867 visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris, présentée en application de l’article 11 de la Constitution ». Ce texte prévoit explicitement, dans son article 1er, la « mise à disposition des électeurs, dans les mairies » d’une « borne d’accès à internet », accompagnée d’un dispositif pour recueillir « les soutiens déposés par les électeurs sur un formulaire papier ».
-3- L’application de ces dispositions, légales, obligatoires, implique l’ouverture immédiate de bornes internet de recueil de signatures pour le R.I.P. AdP dans les 4 communes définies comme prioritaires, selon arrêté préfectoral, de La Teste de Buch, Gujan-Mestras, Andernos, et Salles – sans oublier Bordeaux.
Sans la concrétisation, immédiate, sans faux-fuyant et sans délai, de ces obligations préfectorales, républicaines, ce premier Referendum d’Initiative Populaire, Partagée, Citoyenne, sera rendu impossible – au prix d’une désolante mascarade.
Françaises et Français de la base, sans autre titre que celui de Citoyennes, ou de Citoyens, sans « frais de bouche », et autres avantages indus, payés par le « cochon de contribuable», nous ne laisserons pas commettre, en notre nom, une nouvelle atteinte aux droits acquis, dans le tumulte et le sang des émeutes, puis dans les urnes, l’isoloir, et le vote, par les femmes et les hommes qui nous ont précédés sur la voie de l’honneur et des plus absolus sacrifices.
Confiants dans notre capacité à nous faire entendre de toutes, et tous, et à retenir, pour commencer, l’attention des journalistes attachés aux principes d’une information équilibrée et objective, rétifs à toute censure médiatique, politique, nous comptons sur une publication rapide et complète de notre appel – et souhaitons de n’avoir pas à tirer, sur le terrain, et dans les rues, les leçons d’un éventuel refus.
Au nom du Collectif Citoyen des « Électrons Libres » du Bassin d’Arcachon et Landes girondines (C.C.E.L.):
Jean-Paul Cruse,
Gisèle Revert
Michelle Leroy,
Mylène Sylvie
Agnès Leloup
Contact: jeanpaulcruse@gmail.com