Ville membre du réseau mondial « Abolition 2000 » et du réseau des « Maires pour la Paix », Saintes affirme depuis 1999 sa volonté de voir abolir les armes nucléaires. Ce sont des armes monstrueuses, d’extermination, de crime contre l’humanité, dont elles menacent la survie.
Du 6 au 9 août 2019, au monument aux morts de Saintes, Place du Palais de Justice, la Flamme du Désarmement Nucléaire, allumée pour la première fois en 2001, brûlera comme chaque année en mémoire des victimes des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945 et pour réclamer l’abolition des armes nucléaires et radioactives.
Durant cette période, les citoyens sont invités à se recueillir au pied de la Flamme du Désarmement Nucléaire et à y déposer une bougie, une fleur (blanche de préférence) ou un bouquet de fleurs des champs, de leur jardin ou d’un fleuriste.
Ils sont invités à participer le 6 août à 11h à la cérémonie au cours de laquelle la Flamme sera allumée, en présence de représentants de la Ville, d’autres élus, de pacifistes japonais et d’Anciens Combattants. Une déclaration adressée au Parlement français sera lue.
Le 9 août à 10h 45, en même lieu, une courte cérémonie commémorera les victimes de Nagasaki à l’heure du bombardement, et la Flamme sera éteinte jusqu’à l’année prochaine. Chacune, chacun y est également invité.
Les citoyens peuvent en outre agir pour l’abolition des armes nucléaires et radioactives en invitant leurs députés et sénateurs et ceux d’autres départements à signer la Proposition de Loi d’ACDN visant à organiser un référendum d’initiative partagée sur la question :
« Approuvez-vous que la France participe à l’abolition des armes nucléaires et radioactives et engage avec l’ensemble des Etats concernés des négociations visant à établir, ratifier et appliquer un traité d’interdiction et d’élimination complète des armes nucléaires et radioactives, sous un contrôle mutuel et international strict et efficace ? »
D’après l’IFOP, 85% des Français répondraient OUI à cette question. Il est temps qu’ils soient consultés sur la poursuite d’un programme qui leur a déjà coûté plus de 300 milliards d’Euros, leur coûte actuellement 14,5 millions d’Euros par jour et ne fait qu’encourager les autres Etats à conserver et moderniser leurs propres armes nucléaires, s’ils en ont, ou à s’en procurer, s’ils n’en ont pas encore. La France, nation proliférante, doit revenir à ses valeurs, ses engagements internationaux et sa devise républicaine.