Mercredi 17 juillet dernier, à la Chambre des députés, le parlementaire Tomás Hirsch a fait connaître son point de vue sur le projet de loi 12507-11 déposé le 2 avril 2019, qui vise à reconnaître, protéger et réglementer les maladies terminales (on entend par maladie terminale toute situation incurable, irréversible et progressive diagnostiquée par un médecin).
Le membre du Congrès a mentionné son approbation du projet de loi et le devoir de l’État de veiller sur le droit des êtres humains à vivre dans la dignité ; il fait également référence au fait que la mort est une réalité éludée et doit également être prise en compte dans la législation. Par conséquent, tout comme on a droit à une vie digne, on a aussi le droit de mourir dans la dignité. Le but du projet est de soulager les personnes qui souffrent d’une maladie en phase terminale et qui sont généralement endettées parce qu’elles n’ont pas les moyens de se faire soigner ou qu’il y a des cas où un membre de la famille doit cesser de travailler pour soigner les malades.
Tomás Hirsch, dans son discours, a également parlé du projet de loi proposé par Vlado Mirosevic sur l’euthanasie ; il a exprimé son soutien puisqu’il considère qu’il est nécessaire de travailler sur cette question car il n’est pas vraiment digne de prolonger artificiellement et souvent contre leur volonté la vie des patients, « avancer dans la question de l’euthanasie c’est avancer en dignité et liberté humaines », a dit le député humaniste.