Photos : Mariano Quiroga et Walker Vizcarra
Dans l’auditorium Eugenio Espejo de l’Universidad Andina Simón Bolívar, dans la ville de Quito, l’Agence de presse internationale Pressenza a célébré les 30 et 31 octobre dernier ses dix ans de travail d’information avec les Journées internationales du journalisme axées sur la Paix et la Nonviolence ; cette célébration a également été soutenue par le Bureau de l’UNESCO à Quito, la Radio Pichincha universal et le Programme Andin des Droits humains.
Mardi 30 novembre, les participants ont pu interagir avec les conférenciers : Mariano Quiroga de Pressenza Argentina, Gunther Aleksander de Pressenza Brasil et Tony Robinson de Pressenza Grande-Bretagne. Parmi les thèmes traités : la construction de la culture de la nonviolence par le travail journalistique, l’importance de soutenir les processus sociaux depuis le journalisme et la compréhension que la paix est aussi une nouvelle quand on parle de désarmement.
L’après-midi du mercredi 31 novembre, la Conférence a été marquée par l’interaction de Sally Burch de l’ALAI (Agence latino-américaine d’information) et d’Indira Salazar, représentante du Bureau de l’UNESCO à Quito. Face au contrôle croissant de l’information et des données des utilisateurs des plateformes de communication, des alternatives ont été proposées pour réaliser une intégration régionale, et des idées ont été échangées pour combattre, depuis l’éthique journalistique, le discours haineux nés de la désinformation.
Les activités de ces deux journées se sont terminées avec l’intervention de Gina Benavides, Défenseur du Peuple, qui a fait une émouvante reconnaissance à l’Espace Nonviolent et à tous ceux qui le composent, pour sa trajectoire et travail, que cette année est arrivé dans 13 villes du pays, faisant du Octobre Nonviolent 2018, un événement de grande portée dans la construction de la Culture nonviolente.
C’est ainsi que se termine ce mois très spécial pour les humanistes, les promoteurs et les bâtisseurs de la nonviolence active, mais le travail continue, cet octobre nonviolent n’aurait pas été possible sans le travail constant qui a été réalisé pendant l’année.