L’Institut national Mejía, l’une des écoles les plus emblématiques de Quito, en Équateur, a rejoint Octobre Nonviolent. En collaboration avec l’Université Andine Simón Bolívar, l’Institut a commencé à travailler depuis la base de l’école, c’est-à-dire avec les enseignants, les parents et les élèves, qui ont montré un intérêt particulier et un réel enthousiasme pour ce projet.
A travers des ateliers et des activités ludiques, ils espèrent faire de ce lieu un espace sans violence et continuer à participer chaque année au programme Octobre Nonviolent qui se déroule en Équateur pour la quatrième année consécutive.
Guillermo del Hierro, directeur de Mejia, nous dit que depuis ses années d’enseignement, il a observé comment la violence se banalisait dans les classes. Suite à une vidéo qui circulait sur des réseaux sociaux, où un enseignant de cette institution était vu en train de punir physiquement des élèves, il a décidé de prendre des mesures qui allaient casser le cercle de la violence.
Avec ce travail en cours, ils ont décidé qu’il était temps de se joindre à Octobre pour la paix et la nonviolence, de travailler ensemble et de rendre visibles les changements positifs qui ont lieu dans l’environnement scolaire, démontrant qu’il est possible de se débarrasser de la violence dans l’enseignement et dans les relations quotidiennes à l’intérieur de l’établissement.
Les élèves ont participé avec beaucoup d’enthousiasme à la réalisation d’activités telles que des minutes civiques, l’élaboration de panneaux d’information et d’autres activités pour montrer les différents aspects de la violence, mais surtout pour montrer les formes diverses et créatives que peuvent prendre les solutions à toutes sortes de violences et de discrimination.
Pour Guillermo del Hierro, il est utile et significatif que l’institution participe chaque année à Octobre Nonviolent, car « il est important de commencer à faire prendre conscience à notre communauté de l’importance du respect mutuel, du dialogue et de la coexistence pacifique et ainsi comprendre que les êtres humains peuvent interagir sans violence et arriver à se comprendre ».
Nous suivrons de près les activités de l’Institut national Mejía tout au long de ce mois et applaudissons le travail de la communauté éducative.
Traduit de l’espagnol par la rédaction francophone