Proposition présente dans le programme du gouvernement de Fernando Haddad, inspiré du programme Nombre limpio [N.d.T. Chiffres Propres] de Ciro Gomes. L’idée est que l’État négocie la dette de la population pour la ramener à « zéro », Ceci boosterait l’économie.
Utopie ? La proposition de liquider les dettes et de sortir un grand nombre de personnes du SPC et du SERASA [N.d.T. Services d’information sur le crédit qui utilise des informations sur l’implication et la non-implication de personnes physiques ou juridiques pour la prise de décisions de crédit. Wikipedia] est perçue par beaucoup comme quelque chose d’impossible à faire. Cependant, tous les ans le gouvernement annule les dettes bilatérales des banques et des entreprises, pourquoi serait-il si difficile d’en faire autant lorsqu’il s’agit des gens ?
Le plan est d’encourager des lignes de crédits par des allègements fiscaux pour les banques qui offrent des prêts à des taux plus bas, ce qui en théorie augmenterait la compétitivité des banques. Le prêt en main, les personnes endettées pourraient éponger leurs dettes avec un taux plus bas, ce qui permettrait de revenir sur le marché et d’acheter des produits. Ce qui stimulerait l’économie.
Plus de 60 millions de personnes ont leur compte négatif. La restriction de crédit rend difficile la vie des personnes les plus pauvres. En pratique le gouvernement a déjà des plans de financiarisation des dettes, ce qu’il appelle le Refis, qui cherche à injecter de l’argent dans les caisses du pays via une renégociation des dettes.