Jamais plus ! scandaient les militants des droits humains lorsque les militaires responsables de la sale guerre des années 70 en Argentine ont été remplacés par un gouvernement démocratiquement élu, laissant derrière eux plus de 30.000 personnes mortes ou « disparues » et des centaines d’enfants volés, enlevés des mères torturées à la mort et donnés à des familles sympathiques aux militaires.
Jamais plus ! ont dit les Mères et Grand-mères de la Plaza de Mayo, ces femmes courageuses en foulard blanc, défiant les répresseurs au risque de leur propre vie, exigeant de savoir où se trouvent leurs enfants enlevés.
Et pourtant…. ça recommence. Le président argentin Mauricio Macri a signé un décret qui ramène les militaires prétendument pour combattre le trafic de drogue et le terrorisme, mais le sous-texte que tout le monde peut percevoir est qu’il sera là pour contrôler la population dans les manifestations et autres formes de protestation. Cette décision scandaleuse, ajoutée à l’assaut néolibéral draconien contre les services publics et le bien-être, a rencontré la fureur et la résistance du peuple argentin. Voici quelques images.
« Cette mesure pourrait signifier un tout autre scénario pour les questions Mapuches, car le groupe autochtone est souvent considéré en Argentine en termes de « terrorisme ».
« Pour le prix Nobel de la paix Adolfo Perez Esquivel, le décret de Macri » fait partie d’une politique répressive visant à tirer parti de l’ajustement et à faire avancer les mesures du FMI ». Telesur
Somos millares acá y en todo el país los que gritamos bien fuerte :Fuera milicos de las calles!
Posted by Charly Pisoni on Thursday, 26 July 2018
Traduction : Nous sommes des milliers ici et dans tout le pays qui crient à haute voix :
Sortez de la rue, milice !