Le gouvernement accepte l’argent provenant de la marijuana pour les impôts… Le gouvernement réalise d’énormes profits grâce à ces transactions, prenant 70 % des recettes des affaires déclarées, par rapport au taux plus représentatif de 30 %… [depuis qu’ils] ne sont plus habilités à déduire leur coûts lorsqu’ils déclarent leur revenu.

Publié par l’INSTITUT PUBLIC BANCAIRE | le 06 février 2018

Le dernier article de PBI Chair Ellen Brown explique comment les États-Unis eux-mêmes détiennent le plus gros montant de blanchiment d’argent provenant du cannabis. L’IRS (agence du gouvernement américain qui collecte l’impôt sur le revenu et taxes diverses) accepte l’argent provenant de l’industrie du cannabis dans la majorité des états dans lesquels l’herbe est maintenant légale à certains niveaux ; tout en continuant a stigmatiser les producteurs et les officines. Le dispositif aboutit à des bénéfices américains colossaux.

Comme la volonté des personnes s’est rapidement penchée pour la légalisation compte tenu de la preuve évidente de la valeur thérapeutique significative du cannabis, l’industrie reste dans les limbes financiers. Ellen écrit : « Si le gouvernement peut accepter l’argent provenant de la marijuana pour payer les impôts, les banques devraient être en mesure de l’accepter. »

Pour ce faire, une coalition bipartite formée de procureurs généraux des États a envoyé une lettre le 16 janvier aux leaders du Congrès demandant à la loi de « fournir une Sphère de sécurité » pour les banques qui fournissent des produits ou des services financiers aux entreprises vendant du cannabis légales de droit.

Ellen continue :
« Le gouvernement réalise d’énormes profits grâce à ces transactions, prenant 70 % des recettes des affaires déclarées, par rapport au taux plus représentatif de 30 %… [depuis qu’ils] ne sont plus habilités à déduire leur coûts lorsqu’ils déclarent leur revenu.

Ce n’est pas un cas manifeste de la protection inégale des lois mais c’est un aveu flagrant de la part du gouvernement qui accepte en tout état de cause des fonds illégaux. Le gouvernement est le principal bénéficiaire d’un business que lui-même a déclaré illégal.

 

Ellen Brown est juge, présidente de l’Institut Bancaire Public, et auteure de 13 livres parmi lesquels « Web of Debt » (La dette d’Internet) et « The Public Bank Solution » (La solution de la banque publique). Le 14ème livre avec pour titre « The Coming Revolution in Banking » (La révolution imminente dans le monde financier) est bientôt en kiosque. Elle co-anime également un programme radio sur PRN.FM appelé « It’s Our Money » (C’est notre argent). Plus de 300 articles sont disponibles sur son blog à cette adresse : EllenBrown.com

 

Traduit de l’anglais par Coralie Fournier