Dans la ville de Sao Paulo, des enfants ont participé à une manifestation pour appuyer le mouvement de grève des professeurs de la municipalité. Vous trouverez ci-dessous, l’interview d’Anne Rammi, militante du mouvement Nouveaux Dialogues dans l’école publique, qui a organisé cette marche des enfants pour une éducation de qualité.
Pressenza Brésil : Pourquoi est-ce important que les parents soutiennent le mouvement de grève des professeurs de la ville de Sao Paulo ?
Anne Rammi : En plus du soutien à la grève, les mères et les pères doivent être aux côtés des éducateurs. Parce que ce qui nous unit c’est l’enfant, ce qui nous unit dans l’éducation c’est l’enfant. Les parents veulent comme les professeurs une éducation de qualité pour leurs enfants.
Quelles sont les revendications des enseignants de la ville de Sao Paulo?
Que soit stoppé le PL 621/16 qui affecte leur salaire et leurs droits à la retraite. Un projet qui ouvre un espace vers la privatisation de l’éducation publique.
Avez-vous quelque chose d’autre à exprimer?
Comme les mères et les pères, nous soutenons le droit de grève comme un droit constitutionnel de l’employé et du travailleur. Les familles se sont unies pour une éducation respectueuse et laïque. L’école publique n’est pas seulement l’emploi d’un professeur. Elle est un droit inaliénable de l’enfant. Nous nous sommes unis dans cette perspective car le droit de l’enfant à une enfance est malheureusement oublié dans notre société.