A 8h 15 ce 6 août 2017, le président de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire a déposé sans cérémonie, au nom de l’association et de tous les participants aux cérémonies des années précédentes, un bouquet de fleurs blanches au monument aux morts de Saintes, en mémoire des victimes d’Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945.

ACDN appelle les citoyens et citoyennes à déposer une fleur blanche à côté de ce bouquet jusqu’au 9 août, date du 2e bombardement atomique.

La Flamme du Désarmement Nucléaire, qui depuis 2001 est rallumée chaque année à Saintes (Charente Maritime) et brûle du 6 au 9 août pour commémorer les victimes des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki et réclamer un monde sans armes nucléaires, restera éteinte cette année.

Elle aurait pu célébrer le traité d’interdiction des armes nucléaires que 122 Etats membres de l’ONU ont voté le 7 juillet dernier à New York. Malheureusement, la France et les autres Etats nucléaires ont boycotté les négociations ayant abouti au traité. La France a même pris la tête du boycott et déclaré avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni son intention de ne jamais le signer. C’est pour protester contre cette attitude contraire à la volonté des trois-quarts des Français d’après un sondage de l’IFOP, que les cérémonies n’ont pas lieu cette année.

Une délégation de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, reçue le 2 août à la sous-préfecture de Saintes, a exposé à la Secrétaire générale les raisons de cette suspension et lui a remis, pour transmission, un courrier explicatif au Président de la République, au Premier ministre et à cinq ministres concernés.

Lettre au Président de la République : Flamme en berne pour le désarmement nucléaire

Saintes commémore le 70e anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki

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