Nous sommes des groupes de jeûneurs qui refusons de nous alimenter pendant 4 jours, du 6 août anniversaire d’Hiroshima au 9 août anniversaire de Nagasaki, pour exprimer notre total engagement contre les armes nucléaires et exiger leur élimination.
La dynamique du désarmement nucléaire a radicalement changé cette année : les pays non-nucléaires ont réussi un grand pas en avant par un vote aux Nations Unies le 7 juillet pour un Traité d’interdiction des armes nucléaires. 122 États ont voté en faveur d’un tel traité qui sera ouvert à signature en septembre. Cela donne un véritable nouvel élan à la très grande majorité des nations, aux associations de la société civile, à tous les citoyens, à tous ceux qui s’opposent résolument aux armes nucléaires.
La lutte est loin d’être finie : aucun des pays nucléaires n’a voté en faveur de ce traité d’interdiction et certains (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Israël) y sont résolument hostiles. En plus de s’opposer au désarmement nucléaire, tous les États nucléaires financent des programmes de modernisation. Au Royaume-Uni la majorité parlementaire veut engager le renouvellement des Trident. Dans les pays de l’Otan qui hébergent des bases nucléaires, les États-Unis veulent moderniser les bombes et les missiles sur de nouveaux avions bombardiers. En France un programme de nouveaux sous-marins nucléaires va être à l’étude. La Russie modernise son arsenal.
L’horloge de l’Apocalypse a été estimée à minuit moins 2 minutes et 30 secondes exprimant ainsi que le risque de frappe nucléaire est comparable aux moments les plus dramatiques de la guerre froide. 15 000 bombes nucléaires sont actuellement en service dont 2 000 en état d’alerte.
Le sursaut des opinions publiques est indispensable. Les armes nucléaires doivent être interdites de possession, de fabrication et de menace.
Nous, les groupes de jeûneurs sous-signés, demandons à tous d’exprimer avec nous cette urgence :
- à Paris, France (contact : Dominique Lalanne <do.lalanne@wanadoo.fr>)
- à Dijon-Valduc, France, centre de modernisation des armes nucléaires françaises (contact : Jean-Marc Convers <convers@gmail.com>)
- à Bordeaux-Mégajoule, France, laser de mise au point de nouvelles bombes nucléaires (contact : Dominique Baude <dominique@laposte.net>)
- à La Hague, France, traitement des déchets issus du démantèlement de l’arsenal militaire (contact : Josette Lenoury <jolenoury50@gmail.com>)
- à Brest-Île Longue, France, base des sous-marins nucléaires (SNLE) (contact : Nikol <nicole.rizzoni@wanadoo.fr>)
- à Montpellier, France (contact : Élisabeth Martinez <elisabethmartinez@free.fr>)
- à Tours, France (contact : Marie-Claude Thibaud <marie-claude.thibaud@wanadoo.fr>)
- à Londres, Royaume-Uni (contact : Marc Morgan <marcwmorgan@btinternet.com>)
- à Büchel, Allemagne, base de l’Otan qui héberge 20 bombes nucléaires (contact : Matthias-W. Engelke <mwEngelke@outlook.de>)
- à Livermore Lab, Californie, États-Unis, laser NIF de mise au point de nouvelles bombes nucléaires (contact: Marcus Pegasus <pegasus@lovarchy.org>)
- à Los Alamos, New Mexico, États-Unis, laboratoire de modernisation des armes nucléaires US (contact : Alaric Balibrera <alaricarrives@gmail.com>)
- à Kansas City, Missouri, États-Unis (contact : Ann Suellentrop <annsuellen@gmail.com>)
- à Auckland (Aotearoa-New Zealand) (contact : Audrey van Ryn < audrey@writeaway.co.nz>)
- à Lomé, Togo (contact : Warie Yao <wariesadacrepin@gmail.com>)
- Groupe de jeûneurs de Lagos, Nigeria, (contact : Adebayo Anthony Kehinde).
Plus de renseignements auprès de :
la Maison de Vigilance http://maisondevigilance.com et
Armes Nucléaires Stop https://armesnucleairesstop.org