Le vice-ministre du Venezuela pour l’Amérique du Nord, Samuel Moncada, a affirmé mercredi 19/04 que l’Organisation des Etats Américains (OEA) est la salle de commandement pour stimuler la violence dans le pays.
« Cet endroit a été utilisé comme salle de commandement pour stimuler la violence au Venezuela et le secrétaire général (Luis Almagro) et les pays (qui veulent se mêler de al crise au Venezuela) font partie de ce complot, » a affirmé Moncada qui est aussi l’ambassadeur du Venezuela à l’OEA lors d’une conférence de presse donnée après le Conseil Permanent d’aujourd’hui.
« Il y a une parfaite coordination entre ce que dit un groupe de pays ici et ce qui se passe au Venezuela et le secrétaire général en est l’exécutant, pas celui qui commande parce que celui qui commande, c’est l’empire des Etats-Unis, » a-t-il ajouté.
Ce mercredi ont eu lieu au Venezuela aussi bien des marches d’opposants qui demandent des élections anticipées que des marches chavistes qui défendent le Gouvernement de Nicolás Maduro.
Au Conseil Permanent d’aujourd’hui, le représentant des Etats-Unis à l’OEA, Kevin Sullivan, a rejeté l’accusation « infondée » de Maduro contre le gouvernement de son pays disant que celui-ci est en train d’organiser un coup d’Etat au Venezuela.
Moncada a aussi déclaré aujourd’hui qu’Almagro était impliqué dans ce coup d’Etat présumé et l’a aussi accusé d’avoir « appelé à la violence et à la guerre civile » dans les protestations organisées par l’opposition depuis 3 semaines.
Ainsi, il l’a accusé d’être « un agent de la violence » avec son « discours de haine » sur le Venezuela et quand il dit « que c’est une dictature. »
Almagro n’était pas présent lors de cette session parce qu’il participait aujourd’hui à une conférence à Miami mais son chef de cabinet, Gabriel Koncke a prétendu que toutes ses actions respectent les règles de l’organisation.
Moncada a soutenu qu’une « bonne partie de la violence survenue au Venezuela est le produit » de la déclaration adoptée par consensus à l’OEA le 3 avril dernier qui affirme que dans ce pays, il y a « une grave altération anticonstitutionnelle de l’ordre démocratique. »
L’ambassadeur a insisté aujourd’hui sur le fait que ce texte est une « fraude », une dénonciation qui a déjà été faite par la chancelière vénézuélienne Delcy Rodríguez il y a 2 semaines au Conseil et que le secrétariat de cet organisme pour les affaires juridiques a déjà rejetée. EFE
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Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
