La folie n’est pas l’apanage d’une nationalité spécifique. Partout dans le monde, du Canada à la France en passant par les Etats-Unis et la Russie et les quelques autres pays nucléarisés, le lobby atomique et ses valets politiciens tentent d’imposer leurs agissements diaboliques au monde : enfouir sous terre et un peu partout sur le globe leurs déchets radioactifs mortels. Que nos enfants la boucle et se démerdent avec. Ce crime doit être sanctionné.
Ils sont fous, nous le savions avec leur bombes atomiques et leurs installations nucléaires, mais leur démence atteint son paroxysme. 29 pays nucléarisés (1) menacent toute la planète et ses 203 autres pays et peuples (2). Dans les pays que les oligarques nucléaristes militaristes ont mis en coupe réglée et où ils ont imposé à leurs peuples leur installations mortelles, ils veulent faire disparaître leurs sales agissements et planquer sous terre leurs régurgitations radioactives . Ils tentent de créer des poubelles souterraines pour y jeter leurs déchets radioactifs. Et les imposer pour des millions d’années à des centaines de milliers de générations humaines pas encore nées. Ils ont décidé sciemment de détruire tout le vivant, l’Humanité elle-même.
Les Etats-Unis, la France et le Japon possèdent plus de la moitié du parc nucléaire mondial et pour les deux premiers l’arsenal militaire nucléaire. Voilà pourquoi ces gouvernements s’opposent depuis des années à un accord international d’interdiction des armes nucléaires. Et, encore une fois dernièrement à l’ONU, en faisant obstacle à la proposition d’autres pays non-nucléarisés de libérer la planète de cette monstruosité. C’est que la production et le commerce de l’uranium enfanteur du sinistre plutonium à la toxicité diabolique permet d’asseoir sa domination étatique et financière sur les autres. Rien à faire, dans ces conditions impérialistes, de la pollution et de la contamination radioactive, de la santé et de la vie des humains, des autres espèces vivantes, de la Terre nourricière.
L’entrée des enfers
L’entrée des enfers a été ouverte par une génération entière – celle de l’après deuxième guerre mondiale, pourtant – soumise à une propagande idéologique effrénée basée sur le mythe d’un progrès sans fin et bénéfique quelque soit ses modes opératoires. La contre-partie inéluctable à accepter de la terreur atomique guerrière. Les manipulateurs civils et militaires ont bien pris soin de masquer le revers de la médaille : les limites objectives des ressources naturelles disponibles sur Terre et la production à grande échelle d’une radioactivité artificielle destructrice multiforme s’attaquant aux organes : peau, poumons, cœur, cerveau, os, sang, fœtus et embryons,… Et des tonnes de déchets mortels ingérables. Ils ont osé appeler ce crime sanitaire, frère jumeau du crime militaire : « atome pour la paix » (atome for peace).
Et, depuis les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et sur Nagasaki, une poignée de dirigeants toutes couleurs politiques confondues ( de droite et socialistes, républicains et démocrates, autocrates et démocrates, monarques royaux et présidentiels) s’est mise au service de cette internationale exterminatrice. Avec le renoncement moral et intellectuel d’une grande partie de la population des pays dit développés ou aspirant à l’être. Soit par lâcheté sur le néo-colonialisme en découlant pour les peuples d’Afrique notamment, soit par perversion égocentrique : une machine à laver à crédit contre votre acceptation, une machine agricole à crédit contre votre acceptation, une télé à crédit en noir et blanc puis en couleur contre votre acceptation, une paire de basket de marque contre votre acceptation, un emploi salarié contre votre acceptation, une maison ou un bateau à crédit contre votre acceptation, une start-up ou un commerce contre votre acceptation, une petite possession contre votre acceptation, une sucette contre votre soumission. Malgré quelques résistances minoritaires de-ci de-là mais oh combien combatives et visionnaires. Quelques « lanceurs d’alerte » avant l’heure.
Alors les tireurs de ficelles aux ordres du cartel atomiste – ces marionnettes s’appelant hommes politiques – s’activent à brouiller toujours plus le réel, à organiser leur inculpabilité, à projeter sur l’écran noir de vos nuits blanches une illusion, un simulacre, un trompe l’oeil de leur démesure et de leur propre violence projetée. L’autre humain est votre ennemi, mon concurrent, ma désespérance, mon horizon bouché. « Sus à lui », « sus au Sarrazin », « ma patrie mon droit », « ma start-up mon avenir », « le privé sur le commun », « la mondialisation contre l’internationalisme humaniste ». Les illusionnistes accomplissent leurs basses œuvres au son des hymnes nationaux. De G8 en G20, de Bildeberg (3) en OMC, de Forum de Davos en AGCS, de Tafta en Ceta, de Commission européenne en Référendum bafoué, pendant que s’opposent tous ces peuples soumis à la concurrence voulue par le dieu progrès dégoulinant d’atomes détruits.
Le temps de l’effroi est venu : il faut payer l’addition
Plus dure est la chute : les promesses d’un lendemain matériel qui chante comme source inéluctable de bonheur et de bien-être n’ont pas été tenues. Misère, chômage, environnement détruit, pollution et altération de la santé, cancers radio-induits sont aux rendez-vous.
Chaque année, chaque habitant d’un pays nucléarisé – le français par exemple – produits 55kg de déchets radioactifs mortels pour sa consommation d’électricité nucléaire. Et le jour qui suit d’autres matières tueuses s’amoncellent encore et encore tandis que les installations nucléaires recrachent dans l’air que nous respirons et dans les eaux des rivières qui nous désaltèrent et nous lavent leurs rejets destructeurs quotidiens. Et que s’entretiennent les bombes atomiques. Et que se peaufinent ces autres objets de malheurs aux noms enchanteurs comme, en France, ceux de Mégajoule, ITER, EPR, ICEDA, ASTRID, CIGEO . A grands coups d’emprunts publics et faillites que nous et les enfants devons rembourser, les aficionados de la destruction atomique étalent leur démence sur la planète. Tant qu’un seul réacteur nucléaire, tant qu’une seule installation atomique est maintenu en fonctionnement ils accomplissent leurs basses œuvres.
Enfouir donc sous terre les déchets radioactifs dégoulinants de modernité et de misère, de mort atroce, serait du dernier cri. Très à la mode chez les autocrates de l’atomisme mondial qui, sous l’autorité de l’AIEA et du CEA, nous certifiaient pourtant il y a soixante ans déjà qu’ils allaient trouver rapidos le moyen technique de recycler leurs déchets. Les meilleurs ingénieurs atomistes et physiciens nucléaires du monde entier s’y cassent les dents depuis à présent deux générations et des milliards de dollars et d’euros et de roubles et de yen et de livre sterling y ont été engloutis en pure perte.
Aujourd’hui avec leurs millions de tonnes de caca sur les bras ils repassent la patate chaude au suivant. A vous. Rien que pour la France : 1 million 700 000 m3 de déchets radioactifs, autant pour les USA et la Russie, pas très loin pour le Japon et l’Angleterre, et les autres pays nucléarisés dont le Canada (4) se présentent aussi au portillon. Les décharges radioactives se multiplient à la surface du globe. Et comme cela ne fait pas propre et nuit au business et à la concurrence libre et non-faussée : creusons nos dépotoirs sous terre et « viva la muerte ! »
On laisse faire ou bien on casse les bras de ces terroristes ?
(1) Cinq États sont considérés comme des « États dotés d’armes nucléaires » selon les termes du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Dans l’ordre d’acquisition : les États-Unis, la Russie (successeur de l’URSS), le Royaume-Uni, la France et la République populaire de Chine. Trois autres Etats ont aussi testé avec succès des armes nucléaires : l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord. Un neuvième état, Israël, posséderait aussi des armes nucléaires. L’Afrique du Sud qui avait développé des armes nucléaires a démonté son arsenal. ( Certains pays accueillent aussi sur leur territoire les armes nucléaires américaines pointées sur la Russie : la Turquie, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie et la Belgique). https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%89tats_dot%C3%A9s_de_l%27arme_nucl%C3%A9aire
À la fin de l’année 2014, l’AIEA dénombre 438 réacteurs de production électrique nucléaire en fonctionnement dans le monde (le même nombre qu’à la fin de l’an 2000) dont au 1er avril 2012, 153 réacteurs ont dépassé leur âge limite de plus de 30 ans d’âge et 21 de plus de 40 ans:
. États-Unis (99 réacteurs électronucléaires en exploitation répartis dans 62 centrales nucléaires) ;
. France le pays qui produit le plus d’électricité d’origine nucléaire par habitant et en proportion par rapport aux autres sources d’énergies fossiles et renouvelables ( 58 réacteurs répartis dans 19 centrales);
. Russie (34 réacteurs civils en 2015 dans 10 centrales) ;
. Chine (27 réacteurs nucléaires opérationnels et 24 en construction) ;
. Corée du Sud (24 réacteurs dans 4 centrales) ;
. Inde (21 réacteurs dans 7 centrales nucléaires) ;
. Canada (19 réacteurs dans 4 centrales ) ;
. Allemagne (9 réacteurs dans 8 centrales nucléaires. Sortie du nucléaire programmée) ;
. Suède (10 réacteurs dans 5 centrales. Arrêt du nucléaire programmée par référendum et parlement) ;
. Suisse (5 réacteurs dans 4 centrales. Sortie du nucléaire programmée) ;
. Autriche (1 centrale nucéaire jamais mise en service. Interdiction constitutionnelle depuis 1978 de recourir au nucléaire) ;
. Italie (5 réacteurs à l’arrêt. Sortie du nucléaire civil en 1987 confirmée par référendum en 13 juin 2011) ;
. Lituanie (2 réacteurs à l’arrêt défintif) ;
. Slovaquie (2 réacteurs à l’arrêt définitif sur 6 dans 2 centrales) ;
. Bulgarie (4 réacteurs à l’arrêt définitif set 2 en fonctionnement sur 1 centrale)
. Japon (54 réacteurs nucléaires dans 17 centrales . 52 réacteurs à l’arrêt. Abandon progressif du nucléaire sur 30 ans) ; Afrique du Sud (2 réacteurs nucléaires dans 1 centrale) ;
. Argentine (2 réacteurs dont 1 opérationnel) ;
. Cuba (1 réacteur jamais mis en service et abandonné depuis 2000) ;
. Mexique (2 réacteurs sur 1 centrale) ;
. Corée du Nord (2 réacteurs sur 1 centrale) ;
. Iran (1 réacteur sur 1 centrale) ;
. Israel (1 réacteur sur 1 centrale) ;
. Kazakhstan (1 réacteur sur 1 centrale) ;
. Pakistan (4 réacteurs sur 2 centrales nucléaires) ;
. Taïwan (6 réacteurs sur 3 centrales) ;
. Arménie (2 réacteurs dont un seul est encore en service sur 1 centrale nucléaire) ;
. Belgique (1 réacteur nucléaire arrêté et 7 réacteurs en fonctionnement dans 2 centrales) ;
. Biélorussie ( 2 réacteurs en construction sur 1 centrale)
. Espagne (9 réacteurs dans 6 centrales. Depuis 1984, un moratoire sur la construction de nouvelles centrales) ;
. Finlande (4 réacteurs sur une centrale et un EPR en difficultés de construction) ;
. Hongrie (4 réacteurs sur 1 centrale) ;
. Pays-Bas (2 réacteurs dont 1 à l’arrêt définitif sur 2 sites nucléaires) ;
. Roumanie (2 réacteurs sur une centrale nucléaire) ;
. Royaume-Uni (16 réacteurs dans 8 centrales) ;
. Slovénie (1 réacteur conjoint à la Croatie sur 1 site) ;
. République tchèque (6 réacteurs sur 2 sites) ;
. Ukraine (15 réacteurs dans 4 centrales. 4 réacteurs à l’arrêt suite de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986) ;
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_r%C3%A9acteurs_nucl%C3%A9aires
(2) pays reconnus par l’Organisation des Nations unies : 193 États membres et quatre États non membres (Vatican, État de Palestine, îles Cook et Niue) ainsi que 6 pays reconnus par au moins un État membre de l’ONU sans être reconnus par l’ONU (Kosovo, République arabe sahraouie démocratique, République de Chine-Taïwan, Abkhazie, Ossétie du Sud, République turque de Chypre du Nord) et 2 autres pays (République moldave de Transnistrie et la République du Haut-Karabagh) qui se reconnaissent mutuellement et sont reconnues 2 autres (Ossétie du Sud et l’Abkhazie) ainsi que la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk. 1 territoire indépendant de facto depuis 1990 n’est reconnu par aucun pays (République du Somaliland). https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_du_monde
(3) L’existence du groupe « Bilderberg » (du nom de l’hôtel où se tint sa première réunion au Pays-Bas) n’a été découverte qu’à partir des années 1979-1980. L’ancien agent des services de renseignement espagnols Luis M. González-Mata en dévoile le fonctionnement en 1979 dans son essai Les Maîtres du monde. Dans The Bilderberg and the West, paru en 1980, le chercheur Peter Thompson explique que ce forum annuel de Bilderberg est une rencontre entre les dirigeants des multinationales les plus importantes de la planète et les figures politiques clés des pays occidentaux, afin de discuter ensemble des grandes problématiques et orientations internationales a adopter. En 2009,Frédéric Charpier présente le but des sommets Bilderberg comme une coordination euro-américaine au nom des « principes démocratiques dans l’intérêt du capitalisme ». La même année, l’historienne Chloé Maurel souligne l’absence de transparence et le contexte de guerre froide afin de renforcer la coopération entre les États-Unis et leurs partenaires d’Europe occidentale. Denis Healey, l’un des initiateurs de la conférence de Bilderberg de 1954 et membre du comité directeur pendant 30 ans, a expliqué en 2001 : « Dire que nous cherchions à mettre en place un gouvernement mondial unique est très exagéré, mais pas totalement absurde… Nous nous disions qu’une communauté unique pouvait être une bonne chose« . En France, dans la dernière période, François Fillon et Emmanuel Macron ont été adoubés par le groupe Bildeberg. L’actuel président du Comité directeur du groupe secret de Bildeberg est le français Henri de Castries (ENA promotion Voltaire, auditeur pour l’Inspection générale des Finances, membre de la direction générale du Trésor, Young Leader de la « French-American Foundation », Président de l’Institut Montaigne soutien de François Fillon et l’un des rédacteur de son programme, Administrateur de Nestlé (Suisse), Administrateur de HSBC (Royaume-Uni), Membre de la Fondation nationale des sciences politiques Sciences-Po Paris, Membre de l’International Advisory Board de l’université de Tsinghua de Pékin, ancien Administrateur du Musée du Louvre, Coprésident de l’Institut du Bosphore avec Kemal Derviş et PDG du groupe d’assurance Axa.
(4) http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-annees-lumiere/segments/reportage/22331/depotoir-nucleaire-chalk-river-radioactivite-dangers et le document secret de travail dernièrement déclassifié de l’Autorité Canadienne du nucléaire : ici et les défectuosités de la poubelle nucléaire de « Chalk River » et ce qui se trame sur les berges de la rivière des Outaouais