Nations-Unies (PL) À l’Assemblée Générale des Nations-Unies, Cuba a plaidé pour un Conseil de Sécurité d’un minimum de 26 membres, et avec une représentativité qui garantit une présence plus importante des pays en développement.
Lors d’une session de l’Assemblée dédiée au consultations sur les négociations inter-gouvernementales dans le but de réformer le Conseil, l’ambassadeur Humberto Rivero a signalé que l’île accorde une grande importance au sujet de la représentation régionale, puisque son actuelle composition ne reflète pas les réalités géopolitiques.
L’organe, qui a le mandat, par la Charte de l’ONU, de veiller à la paix et à la sécurité internationale, compte cinq membres permanents : États-Unis, Russie, France, Chine et Royaume-Uni.
Alors que dix autres, provenant d’Afrique, d’Asie et du Pacifique, d’Amérique Latine et des Caraïbes, d’Europe Orientale et Occidentale, et d’autres pays, tournent en exerçant une gestion de deux ans.
« Nous avons besoin d’un équilibre,et il n’y a pas de doute que les nations en développement sont sous-représentées au Conseil de Sécurité, ce qui nuit à son autorité et sa crédibilité », a-t-il averti lors du forum.
Selon Rivero, Cuba considère que cette situation se résoudrait en augmentant le nombre de membres permanents : deux de plus pour l’Afrique, deux pour les pays en développement d’Asie et deux d’Amérique Latine et des Caraïbes.
Le diplomate a ajouté qu’ « en ce qui concerne les membres non-permanents, nous estimons qu’ils doivent être au minimum 15 ».
Par conséquent, l’île défend un Conseil de Sécurité d’un minimum de 26 membres:11 d’entre- eux permanents, et 15 en roulement. Tenant compte du fait que la majorité des 193 membres de l’ONU sont des pays du dénommé Tiers Monde, Cuba défend ainsi une distribution géographique plus juste.