Ce printemps, impliquons les jeunes et les élèves et travaillons ensemble pour un futur sans armes nucléaires !
Dans le cadre de sa campagne annuelle « La bonne connaissance mène à la réconciliation et évite la confrontation », le programme d’activités scolaires Défi Nonviolent invite les enseignants et les éducateurs à participer au programme Histoire du désarmement global et discussion intergénérationnelle.
L’activité s’inscrit dans le cadre de l’ouverture des négociations pour un traité d’élimination des armes nucléaires qui débutent fin mars aux Nations Unies. Rappelons que le 24 décembre 2016, 123 pays votaient en faveur de l’ouverture de négociations pour un tel traité.
Pourquoi éliminer les armes nucléaires ?
Si une bombe atomique explosait au Canada ou en Amérique du Nord la vie de plusieurs milliers de personnes, voire de millions de personnes serait immédiatement en péril. Les villes et villages disparaîtraient. Nous pourrions perdre des centaines d’espèces animales et végétales tandis que les lacs et les rivières seraient contaminés pour plusieurs générations.
D’un seul coup, nous n’aurions plus d’accès à Internet, nous n’aurions plus de tablettes, plus de téléphones cellulaires ni de musique !
Aujourd’hui avec l’explosion d’une bombe 10 fois plus puissante que celle d’Hiroshima, en un instant les conditions de vie future de tous les enfants de la planète seraient réduites à celles des hommes des cavernes !
C’est dans cette perspective que le programme d’activités scolaires « le Défi Nonviolent » invite les enseignants à participer avec leurs élèves à l’activité « la bonne connaissance mène à un futur sans bombes nucléaires ». Durant ce programme d’activités les élèves pourront suivre, de manière « informelle », les négociations du traité sur l’élimination des armes nucléaires.
Déroulement des activités du programme
Du 20 mars au 7 avril 2017
1- Les enseignants et éducateurs qui souhaitent participer avec leurs élèves remplissent un formulaire d’inscription avant le 7 avril 2016. Une fois l’inscription complétée, ils reçoivent le guide d’activités et des informations sur les processus de désarmement.
Du 7 avril au 30 avril 2017
2- En classe, les élèves étudient la période de la guerre froide 1945-1989, ainsi que la courte période de désarmement global qui s’en est suivi.
Discussion intergénérationnelle
3- Les élèves interviewent des personnes de 60 ans sur leurs expériences de jeunesse pour en savoir plus sur la sensibilité de l’époque; comment était la musique, le cinéma, les sports, les loisirs et l’école durant ces années.
4- En classe et par groupes de trois ou quatre, les élèves échangent leurs résultats. Par consensus ils décident des points les plus importants de la sensibilité de l’époque de la guerre froide et de la courte période de désarmement global qui a suivi.
5- Les groupes présentent leurs résultats à l’ensemble de la classe. Les présentations (images, photos et synthèses) pourront aussi être affichées sur internet (selon les critères de l’enseignant et de l’école).
Du 30 avril au 14 mai 2017
6- Les élèves participent à des échanges sur internet et partagent avec d’autres élèves ailleurs dans le monde leurs visions du futur.
Les éducateurs et les enseignants qui souhaitent participer avec leurs élèves peuvent écrire à Anne Farrell, responsable volontaire du programme d’activités scolaires Défi Nonviolent avant le 21 avril 2017 planetepaece@gmail.com.
À propos de la campagne annuelle du Défi Nonviolent : « La bonne connaissance mène à la réconciliation et évite la confrontation »
Depuis 2011, plus de 20 000 élèves ont participé au programme d’activités scolaires Défi Nonviolent. Des projets, des courses et des marches pour promouvoir la paix et la nonviolence ont été organisés par des enseignants, des éducateurs et des directions d’écoles au Québec, en Argentine, en France, en Irlande, en Équateur et en Irak.
Chaque année, tous les kilomètres courus et marchés par les élèves sont compilés et symboliquement remis à une personnalité ou une organisation internationale qui travaille pour l’éducation, les élèves, la protection des écoles et la bonne connaissance.
À l’automne 2016, plusieurs centaines d’élèves ont couru et marché et accumulé des kilomètres pour « la bonne connaissance qui mène à la réconciliation et évite la confrontation ». De plus, dans plusieurs écoles, les élèves ont participé au serment d’allégeance à la nonviolence et la connaissance.
Similaire à l’engagement éthique d’Hippocrate que doivent faire les nouveaux médecins, le serment que font les élèves durant la campagne permet de déclarer publiquement la direction des actions qu’ils ont présentement et auront dans le futur !
« Je m’engage envers mes amis, mes professeurs, ma famille et mes collègues à ne pas utiliser les connaissances que j’ai reçues ni mes apprentissages futurs pour opprimer des êtres humains, mais au contraire à les appliquer pour leur libération. Je m’engage à travailler pour éliminer la douleur physique et la souffrance mentale. Je m’engage à encourager la liberté de pensée et l’apprentissage de la nonviolence en cherchant à traiter les autres de la manière dont j’aimerais être traité ».
· La bonne connaissance mène à la justice.
· La bonne connaissance évite la confrontation.
· La bonne connaissance mène au dialogue et à la réconciliation.