Femmes iraniennes, irakiennes, kurdes, africaines, françaises, américaines, de la Chine et du Brésil se côtoyaient place de la République à Paris ce 8 mars 2017 pour à nouveau parler de lutte, de laïcité, de violence, de salaire, de sexisme, de droits, de pression sociale, de plafond de verre, de patriarcat, de harcèlement, d’émancipation, de dignité, de respect, de contraception, d’avortement…
Puis sur le parvis du Panthéon, rebaptisé « Place des grandes femmes », à l’initiative de Florence Berthout, Maire du Vème arrondissement de Paris, 9 femmes de différentes religions et convictions ont lu le Manifeste des femmes pour la Paix, dont voici un extrait :
« Je suis une voix de la paix parce que nous vivons un moment où il faut donner de la voix pour crever les silences atterrés de ceux qui se résignent à la montée des injustices. Pour couvrir les voix de ceux qui utilisent des mots de peur ou de haine pour rejeter l’Autre, l’étranger. L’étranger, réfugié, immigré, est d’abord une personne humaine avec un nom, une histoire, une famille, avec les mêmes aspirations que nous, les mêmes rêves d’une vie dans la dignité et la sécurité. Nous sommes des voix de la paix quand nous utilisons les mots de solidarité, de fraternité, d’hospitalité et que nous posons des actes derrière les mots.»
Pour plus d’information sur l’association « les voix de la paix » et le manifeste : http://lesvoixdelapaix.fr
Ci-dessous, diaporama de l’évènement :
