Une dizaine d’organisations d’infirmiers dont la CNI (Coordination nationale infirmière), mais aussi de libéraux (Convergence Infirmière) ou d’étudiants (Unef) appelaient à la grève mardi 24 janvier.
« Les suicides de nos collègues ainsi que les agressions dont ils ont été victimes, médiatisés ou non au cours de ce tragique été 2016 ont mis en exergue le malaise soignant, créant de multiples réactions sur le terrain au regard des faits mais également du silence ministériel » expliquent les organisations dans un communiqué commun.
Les revendications portent sur les restrictions économiques, le manque de personnel, les cadences infernales ainsi que le mépris envers la profession.
Le plan d’investissement de 30 millions d’euros sur trois ans prévu par la ministre des affaires sociales et de la santé Marisol Touraine ne semble pas suffisant pour améliorer les conditions de travail et de soins.
L’hôpital est en souffrance (ce qui est un comble !) et le silence de la ministre qui depuis son entrée en fonction il y a 4 ans n’a jamais reçu personnellement de délégation ou de représentant des personnels de santé pose question. Qu’en est-il du dialogue, de la concertation ? Quelle signification peut-on donner à ce silence ? Désintérêt, irrespect, mépris ? Ou plus simplement l’application d’un plan purement économique qui ne tient absolument pas compte de l’être humain ?