Ce 2 août, le groupe parlementaire ‘Podemos’ a questionné par écrit le gouvernement espagnol sur la situation de la dirigeante sociale Milagro Sala, de son mari Raul Noro et des neuf autres tupaqueros (NDE membres de l’organisation Tupac Amaru), emprisonnés sans garanties constitutionnelles et victimes d’un processus loin d’être conforme aux critères juridiques.
Dans un document signé par Txema Guijarro, député du groupe parlementaire « Unidos Podemos‑En Comú Podem », sont présentés les événements expliquant pourquoi onze membres de l’organisation de quartier Tupac Amaru ont été emprisonnés, y compris leur dirigeante Milagro Sala et son compagnon Raúl Noro –responsable de l’organisation et de la presse de Tupac Amaru- détenu à l’hôpital du fait de son état de santé.
Dans la même lettre, il est demandé à l’exécutif espagnol entre autres questions s’il est au courant de la situation de ces prisonniers, s’il les considère comme des prisonniers politiques et si une quelconque démarche a été faite pour s’intéresser à eux,
Le gouvernement espagnol est tenu de répondre, d’une façon ou d’une autre, aux questions posées dans le document.
Nous rappelons que Milagro Sala est également députée du Parlasur (Parlement du Mercosur), organisme qui, avec Amnesty International et l’OEA entre autres, ont dénoncé ces arrestations et demandé la libération de ceux qu’ils considèrent comme des prisonniers politiques.