Communiqué de presse du Comité pour la Liberté de Milagro Sala
Avec le mandat d’arrêt lancé hier par le juge Martinez de Giorgi à l’encontre de la Présidente des Mères de la Place de Mai, Hebe de Bonafini, nous avons vécu un nouveau cas de persécution judiciaire contre le camp populaire. Hebe, militante de 88 ans, reconnue internationalement pour ses contributions aux droits de l’homme, a été déclarée «en rébellion» par un système judiciaire qui n’est pas traversé par les valeurs et les engagements de la démocratie.
Un système judiciaire discutable dans ses décisions, qui jouit d’impunité pour violer les lois et les garanties constitutionnelles quand il a besoin de rendre service au pouvoir économique qui régit désormais notre pays.
Cette semaine a marqué les 200 jours de la détention arbitraire du leader populaire et députée du Parlasur, Milagro Sala. Avec elle, s’ajoutent les 11 prisonniers politiques de l’organisation Tupac Amaru dans la province de Jujuy.
De nombreux autres dirigeants du camp populaire, des militants et des proches doivent répondre depuis le 10 décembre dernier à des chefs d’accusation absurdes et à tout un éventail varié de situations qui démontrent clairement une violence institutionnelle et une violation des droits de l’homme: affaires montées de toutes pièces par extorsion et achat de témoins, garde à vue pour port d’emblèmes politiques, perquisitions sans mandat ni motif, intimidations anonymes, entre autres.
Depuis le Comité pour la liberté de Milagro Sala nous dénonçons les actes d’injustice que nous vivons. Nous exigeons la fin du harcèlement judiciaire des dirigeants populaires. Et nous exigeons la libération immédiate de Milagro Sala et des autres prisonniers politiques détenus dans la province de Jujuy par Gerardo Morales et Mauricio Macri.