À l’occasion de la commémoration des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, des jeûnes et des actions auront lieu partout en France — comme en Europe, en Afrique et aux États-Unis — pour exiger l’abolition des armes nucléaires.
Les 6 et 9 août 1945, les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki faisaient entrer le monde dans l’ère atomique et ouvraient la voie à la course aux armements. 71 ans après, alors qu’un traité d’interdiction des armes nucléaires va être mis en discussion par l’Assemblée générale de l’ONU à l’automne, la menace atomique reste d’actualité. Sur toute la planète, près de 16 000 bombes mettent en danger l’humanité entière. Par folie ou par accident, le déclenchement d’une explosion nucléaire dévastatrice reste possible à tout moment.
Bien que signataire du Traité de non-prolifération, la France possède toujours 300 ogives nucléaires et continue à entretenir et « moderniser » son armement, notamment avec le laser Mégajoule ou les missiles M51. Chaque année, l’arsenal nucléaire engloutit près de 4 milliards d’euros. Jusqu’ici, aucun président n’a osé remettre en question une « dissuasion » nucléaire pourtant coûteuse, dangereuse, polluante et plus inutile que jamais au regard des enjeux de sécurité actuels (aucune bombe n’empêchera le passage à l’acte d’un terroriste !)… Nos associations appellent les candidats à l’élection présidentielle à se démarquer et à prendre enfin la voie du désarmement !
Dans le monde entier, les 6 et 9 août seront commémorés par les partisans du désarmement nucléaire.
Partout en France, à l’appel du Réseau “Sortir du nucléaire“, d’Armes nucléaires STOP et de la Maison de Vigilance, des citoyens s’engageront pour 4 jours de jeûne-action. À Paris, les jeûneurs, présents sur la Place de la République, multiplieront les actions, concerts et conférences. Plusieurs autres jeûne-actions se tiendront à proximité de lieux liés à l’arme nucléaire : à Bordeaux (près du Barp, où est testé le laser Mégajoule), Dijon (près de Valduc, où sont « toilettées » les têtes nucléaires françaises et britanniques), La Hague (où sont stockés les déchets issus du démantèlement de l’arsenal militaire), Brest-Île Longue (où sont stationnés les sous-marins nucléaires français), Montpellier (près d’Istres, où sont basés les avions Rafale), Tours (près du centre de recherche sur les armes nucléaires du CEA Le Ripault)…
Ensemble, exigeons le désarmement nucléaire !
Pour en savoir plus : http://vigilancehiroshimanagasaki.over-blog.com/