Le président bolivien Evo Morales assure que son pays envisage de quitter l’OEA si cet organisme « continue à être au service de l’empire états-unien ».
« Si l’OEA (l’Organisation des Etats Américains) continue à être l’instrument de l’empire (des Etats-Unis) et non des peuples, j’ai pensé à nous en retirer », a averti mardi le président indigène.
Après qu’ait été révélée au grand jour l’initiative du secrétaire général de l’OEA Luis Almagro d’appliquer la Charte Démocratique contre le Venezuela, Morales a critiqué le fonctionnaire parce qu’il soutient les intérêts de Washington.
Le président socialiste, en effet, estime que la position d’Almagro envers la situation actuelle au Venezuela, d’une façon ou d’une autre, favorise l’intervention étrangère qui porte atteinte à la souveraineté de ce pays.
Lors d’une conférence de presse, le chef de l’Etat bolivien a réaffirmé que tous les pays d’Amérique Latine sont en faveur d’une institution ou d’un organisme qui soit au service de ses citoyens et non de tierces parties.
D’autre part, il a étendu ses critiques envers le plus haut représentant de l’OEA en affirmant qu’il préférait à la tête de cet organisme son précédent secrétaire général, le Chilien José Miguel Insulza (2005- 2015).
Aujourd’hui même, la chancelière vénézuélienne Delcy Rodríguez a accusé Almagro d’être l’un des « organisateurs » du coup d’Etat dans son pays et d’être allié avec ceux qui prétendent renverser le Gouvernement du président Nicolás Maduro.
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Traduction : Françoise Lopez pour Bolivar Infos