Paris : 8 mai #69 mars Nuit Debout

Compte rendu & vidéo de l’expérimentation d’Assemblée des Propositions, Nuit Debout
8 mai #69 mars

Rappel du processus de vote https://wiki.nuitdebout.fr/wiki/Villes/Paris/Processus_de_Vote

L’Assemblée des propositions est un moment d’écoute et de partage autour de propositions qui estiment engager le mouvement Nuit Debout Paris. Lors de cette première phase, l’objectif était d’ouvrir un espace de discussion pour que les propositions se fassent connaître et que l’assemblée réunie décide de celles qu’elle estime propres à être envoyées à l’Assemblée de Décision samedi 75 mars (14/05).

I. Annonces

• Cantine vegan ce jour. La cantine reçoit l’aide des commissions LGBT et Anti-spéciste.
• Manifestation déclarée à Balard. Manifestants nassés à Lourmel.
• 3 bureaux de Poste du 92 vont se mettre en grève reconductible à partir du 71 mars (09/05). Appel aux autres professions. Action mercredi 72 mars (10/05). Départ de la gare RER B Saint-Denis.
• TV Debout a fait un appel pour que 20 personnes de toutes nationalités aillent tourner un clip qui servira à la communication du Global Debout le 76 mars (15/05).
• Appel à respecter les réunions non-mixtes de la commission Féminismes.

II. Propositions

Un nombre égal de propositions individuelles et de propositions de commissions sont tirées au sort.

1. Proposition de la commission Plateforme Perspectives/Kléber

Appel à la mobilisation contre le gouvernement, le MEDEF et leur monde et pour répondre aux besoins du plus grand nombre à travers des solutions matérielles. Profiter de la dynamique de Nuit Debout pour se réapproprier les outils de travail et le pouvoir de décision dans les lieux de vie et de travail à travers la démocratie directe dans le sens des impératifs écologiques.

• Plafonnement des revenus à 6 000 € contre la société d’exploitation et pour améliorer les conditions de vie de tous. Augmentation des salaires et des retraites. Enquête qui montrent qu’au-delà de 5 000 €-6 000 $/mois, l’argent ne fait plus le bonheur.
• Embauche des 6 millions de chômeurs par la réduction du temps de travail à 25 heures/semaine et sa répartition harmonieuse entre les individus (moyenne actuelle : 38h30/semaine). 28 millions d’actifs, 3 millions de chômeurs et 2,5 millions hors statistiques car trop vieux ou trop jeunes.
• Gestion collective des entreprises

2. Proposition de Pablo 

Amender la procédure de vote de façon que l’Assemblée Populaire de Nuit Debout Paris puisse à tout moment décider d’accepter une proposition et décider quel jour cette proposition sera votée. Cela permettrait d’accélérer la prise de décision dans les cas exceptionnels où l’Assemblée estime que cela est justifié par les circonstances politiques ou autres.

3. Proposition de la commission Médias Debout

Récrire la déclaration officielle envoyée à la PPP (Préfecture de Police de Paris), et la rendre pourquoi pas hebdomadaire (?) par souci de simplification des démarches administratives.

La faire publier quotidiennement à l’accueil et sur les outils numériques et médiatiquement (envoi systématique à l’AFP) en cachant les adresses personnelles des déclarants évidemment. Je souhaite ajouter pour affiner et par souci d’horizontalité et de transparence, qu’il serait important de faire tourner les déclarants, avec à chaque fois, un déclarant de chaque commission, afin de faciliter la communication de ces déclarations dans les commissions, qui sont les outils fondamentaux de notre légitimité sur cette place. 

Le but de cette réécriture est d’afficher publiquement, et dans les médias, que nous sommes un mouvement citoyen contestataire et portant la démocratie. Car pour l’instant le texte actuel est certes très protestataire, mais ne définit pas du tout la qualité citoyenne démocratique apportant des débats sur la place publique. Stratégiquement et légalement c’est un atout majeur à mettre en avant pour pouvoir rester sur la place. Surtout lorsque les arrêtés préfectoraux sont publiés en reprenant l’introduction de notre déclaration, et ensuite repris par tous les médias. Pour l’opinion publique nous sommes réduits à des contestataires mais pas à un mouvement politique porteur de changements et pour rétablir la démocratie (la vraie!) sur la place publique. Or il est plus facile pour un Etat de faire interdire une manif de protestation que la manifestation d’un mouvement de débats citoyens, même s’ils sont contestataires et revendicatifs !

Proposition de réécriture : « Nous, mouvement politique Nuit Debout, citoyen et démocratique, organisons une manifestation statique, le … …, Place de la République, pour débattre publiquement du système politique en France, pour rétablir les débats citoyens sur la place publique, pour protester contre la loi Travail El Kohmri, contre l’ensemble des lois régressives envers les acquis sociaux et les libertés fondamentales, et contre la reprise des expulsions locatives. »

4. Proposition de la commission Langue des Signes française

• Lutter contre les groupes de pression médicaux. Budgets non alloués au développement de la LSF. Regard entièrement médicalisé. Culture rejetée.
• Réclamer des financements publics et de la Sécurité sociale.
• Réclamer des traducteurs en LSF dans les administrations publiques et dans les médias pour que les sourds aient accès aux mêmes services et à la même information que les entendants.
• Réclamer la création de cours en LSF à l’école et à l’université pour que les sourds puissent progresser dans la société.
• Lancer des actions de sensibilisation à ces problèmes.

5. Proposition de Jaïs

• Pour l’autonomie de l’alimentation locale
• Pour la régulation de l’exploitation des ressources naturelles
• Pour la protection de notre bien-être afin de ne pas créer de nouvelles générations de dépressifs.
• Contre le patriarcat
• Pour mettre des garde-fous au productivisme

Les activités économiques qui génèrent du profit nuisent à l’être humain et à la nature pour 90% d’entre elles. Leurs conséquences ne sont pas prises en compte dans le coût des produits que nous consommons, ni dans nos modes de vie. Notre proposition est que toutes les lois passées et futures soient prises avec cette responsabilité des conséquences sur les ressources naturelles et la bonne santé humaine. Cela touche tous les secteurs : du travail aux énergies, de l’éducation à la santé, de l’alimentation à l’extractivisme, de nos produits d’entretien à l’immobilier, etc. Ce qui rejoint la vision holistique que propose Edgar Morin sur la complexité. 

6. Proposition de création d’un centre d’hébergement pour mineurs et jeunes isolés

Nous sommes dans une société qui persiste à refuser de voir et entreprendre avec recul et sur le long terme, sacrifiant ainsi sciemment sa jeunesse de par les choix politiques à court terme de ses gouvernements successifs, ne lui donnant aucune perspective d’avenir, ni professionnel ni moral ni intellectuel. Le travail social, les acquis sociaux conquis après des années de luttes sont aujourd’hui en passe d’être réduits à néant : on assiste à une réelle volonté politique de mettre à mal le social en France, et par là l’Humain. Qu’en est-il des jeunes étrangers isolés, sans leur famille ? Ayant traversé le pire pour rejoindre ses rangs, ils pensaient trouver un avenir ici, dans un pays européen qu’ils croyaient être celui des droits de l’homme, dans une France qu’ils pensaient « Terre d’Asile ». Les problèmes rencontrés aujourd’hui à Paris et partout en France par les jeunes isolés étrangers (mineurs et majeurs) nous renvoient aux dysfonctionnements d’un système que les politiques orchestrent depuis des années, et qui nous touche tous à différents niveaux : l’absurdité de ce système conduit à ne plus respecter la Convention Internationale des droits de l’enfant que la France a signée et ratifiée. 

– plus de 80% de ces jeunes à Paris sont sans hébergement, contraints de vivre dans la rue 

– le droit à l’éducation, l’accès à l’école publique et au système éducatif (dont les travailleurs et les élèves sont de plus en plus en souffrance) leur est refusé 

– la santé, secteur malmené depuis des décennies, leur est difficilement accessible dans ces conditions 

– le travail social, pourtant indispensable pour ces jeunes, leur est également rendu inaccessible. 

La jeunesse et l’avenir : les jeunes majeurs français aussi sont touchés par le problème des contrats jeunes majeurs et par la mise à la rue dès leur majorité, sans aucun recours réel. Ces jeunes, non pris en charge ou pris en charge jusqu’à leurs 18 ans puis renvoyés à la rue sans papiers et sans travail, sont les futurs « sans papiers », corvéables à merci et esclaves modernes des grandes entreprises (FNAC, Manpower, Bouygues, nettoyage, restauration, etc…), certains étant livrés à la traite humaine installée à Paris à force de vivre à la rue. Nous savons également par le biais de nombreux travailleurs sociaux que de plus en plus de jeunes en errance (étrangers ou non) se retrouvent en psychiatrie, avec un suivi (quand il y a des places et qu’il y en a un…) lourd de conséquences. La survie permanente dans laquelle la France plonge les jeunes isolés étrangers en les laissant grandir à la rue sans formation aucune, renvoie à ces questions; sans compter les risques qu’ils courent de tomber sur des réseaux de prostitution, mafieux de toutes sortes, proies faciles s’il en est, ces jeunes vont devenir adultes. 

Quels adultes seront-ils, entre leurs troubles psychologiques liés au périple qu’ils ont vécu et ceux liés à leur vie dans la rue ici ? Quels parents deviendront-ils ? Qui s’occupera d’eux ? Qui empêchera certains d’entre eux de sombrer dans les trafics divers vers lesquels cette situation de délaissement extrême les pousse ? Quelle responsabilité l’Etat français est-il prêt à endosser pour non assistance à personne en danger et refus de mise à l’abri de mineurs ? 

Nous souhaitons lancer une campagne de financement participatif à travers toute la France pour les jeunes isolés, pour la création d’un centre d’hébergement autogéré pérenne, de leur arrivée sur le sol français à la décision du jugement rendu quant à leur minorité (après décision d’appel si besoin est) afin que plus un jeune isolé ne soit à la rue. 

Si cette structure peut voir le jour, l’idée serait de la développer partout en France. Ce projet pourrait être une application directe et concrète de le convergence des luttes prônée par Nuit Debout, en associant et rejoignant de nombreuses commissions autour du projet :

– Comm Action
– Comm Architectes debout
– Comm Travailleurs sociaux
– Comm Logistique
– Comm Restauration
-Comm Education (avec en plus la possibilité de proposer l’école à la maison, etc…)
– Comm Citoyenne
– Comm Environnement: développement durable
-Comm Santé hôpital
-Comm Economie et social
– Comm Bibliothèque
– Comm Migration/ Françafrique
– Comm Jardin potager bio
– Comm Logement
– Comm Université populaire
– Comm Presse, média center, etc.

et tous participeraient activement, dans leur branche, au montage final en s’associant avec les jeunes en fonction de leurs envies et de leurs besoins. Pour s’assurer du bon fonctionnement du projet, nous souhaitons que les gens qui nous rejoignent en fonction des besoins réels le fassent à titre individuel, sans étiquettes associatives ou politiques ni même au nom d’un collectif. Pas de récupération, ce projet est pour les jeunes/ par les jeunes et personne ne parlera à leur place ou ne pourra prétendre à la place d’un « chef » – qui n’existera pas dans cette structure autogérée. Nous avons un premier Rendez-vous lundi avec la Comm ArchiDebout. Nous avons déjà rencontré la logistique, la restauration et proposons le projet ce soir en AG.

7. Proposition de la commission Constitution

Proposition de résolution : 

1. L’AG NUITDEBOUT de PARIS décide d’engager un premier cycle de réflexions et de propositions pour enclencher –à terme- un processus constituant aboutissant à l’écriture d’une nouvelle Constitution citoyenne et démocratique. Motivation de la proposition : initiative fédératrice (de long terme) en phase avec l’idée de convergence des luttes.
2. L’AG NUITDEBOUT de PARIS encourage et demande à la Commission «Constitution » de présenter à court terme un calendrier de travail, afin de présenter ultérieurement en AG les conclusions de ce premier cycle de réflexions, débat et de proposition concernant ce processus constituant en coordination avec les autres NUITDEBOUT de toute la France.
3. L’AG NUITDEBOUT de PARIS constate que pour fédérer le peuple et non rester dans l’entre soi, il est important de ne pas nous focaliser sur nos combats sectoriels potentiellement clivants et qui sont tous en butte à notre impuissance politique telle qu’instituée par la Constitution décide de s’orienter autour de la revendication unificatrice d’un processus constituant d’origine citoyenne.
4. L’AG NUITDEBOUT de PARIS décide d’engager les débats pour que les participants à NUITDEBOUT génèrent leur propre règlement incluant la rotation et le contrôle des organisateurs par l’AG.

8. Proposition de Christiane

*TOUTE COMMUNE ET COLLECTIVITÉ LOCALE DEVRA FAIRE FIGURER SUR SON SITE INTERNET SES COMPTES ADMINISTRATIFS ET LES BUDGETS ANNEXES DE L’ANNÉE AINSI QUE CEUX DES DEUX ANNÉES PRÉCÉDENTES. 

Pourquoi cette proposition ? 

Elle s’inscrit dans le but d’améliorer la transparence des comptes publics et faciliter la participation des citoyens à la gestion des comptes publics. Ces documents sont publics et quelques communes les publient déjà, mais dans la plupart des communes, il faut faire une demande auprès du maire et venir à certains moments en mairie pour avoir l’autorisation de consulter les documents sur place et parfois être autorisé à faire des photocopies. Pourquoi cette réticence ? Beaucoup d’élus considèrent qu’ils n’ont pas de comptes à rendre sur leur gestion durant leur mandat, dans la mesure où ils respectent les règles de la comptabilité publique, et que les choix des investissements qu’ils font sont forcément les bons puisqu’ils ont été élus. 

Mais, à l’heure où les contribuables doivent payer leurs impôts sur internet, il me paraît bon que l’administration publie la façon dont cet argent est dépensé sur ce même moyen de communication. Ces documents sont déjà publics, il suffit donc d’un simple décret pour que l’information soit accessible à toute personne qui souhaite simplement connaître l’état d’endettement de sa commune, le nombre d’employés municipaux, les pourcentages du budget consacrés aux écoles, à la sécurité, au sport……

 LES ELUS NE GÈRENT PAS LEUR ARGENT MAIS L’ARGENT PUBLIC, LES CITOYENS ONT DONC LE DROIT DE SAVOIR COMMENT EST GÉRÉ CET ARGENT .

 Certains diront : « Moi je ne comprends rien aux chiffres, encore moins aux bilans financiers. » Bien sûr, tout le monde n’est pas comptable, mais dans chaque ville, il y a bien un habitant capable de comprendre les comptes. Des associations commencent à se créer qui regroupent des citoyens autour de la transparence des comptes publics. A l’heure des réformes territoriales, la dépense des collectivités locales est importante : combien va coûter au contribuable la création de la MGP (Métropole Grand Paris) ?  Il faut que les citoyens s’emparent du champ de la gestion des finances publiques si on veut essayer d’organiser une démocratie participative. 

9. Proposition de ?

Pour accompagner le développement mondial du mouvement, résoudre les problèmes de communication grâce à l’Esperanto pour contrer la discrimination par la langue. Il ne s’agit pas d’imposer l’esperanto, mais de faire connaître cet outil démocratique, très utilisé sur Internet et qui respecte toutes les langues et toutes les cultures.

10. Proposition de Benoît

Élection présidentielle 2017 : libérons notre imagination 

Abstention, boycott, annulation ? 

L’agenda des luttes est chargé. Tous les jours nous nous réunissons sur la place de la République pour expérimenter différentes formes d’action et de vie démocratique qui toutes soulignent un désir de faire exploser le cadre qui a permis aux pouvoirs « publics » de nous faire manger l’état d’urgence, la déchéance de nationalité ou la crise des migrants – trahisons et coups politiques auxquels le FN a applaudi des deux mains. 

Faire trembler les institutions. Si la libération de la parole demeure l’acquis le plus grand de Nuit Debout, nous sommes nombreuSESx à ne pas vouloir nous en contenter, ne plus vouloir nous contenter de l’objectif de faire tomber la Loi Travail. La menace de passage en force que le gouvernement fait peser sur l’adoption de la Loi Travail (comme il a eu l’audace de le faire avec les lois Macron) est la preuve que l’Assemblée Nationale n’est plus qu’une chambre d’enregistrement aux ordres du Président. Nous pouvons donc nous attendre à pire. 

Depuis 30 ans, au niveau européen ou au niveau national, le jeu des élites semble clairement vouloir déposséder les citoyenEs de leur capacité à peser sur leur avenir. 

Il y a de ça quelques semaines, un certain nombre d’entre nous avons prêté serment à la Bourse du Travail : « Nous ne voterons plus jamais PS ». 

Toutes les formes d’actions capables de faire trembler les institutions sont à envisager. Y compris les plus violentes. La révolution ne sera pas un pique-nique. Pourtant, nous ne sommes pas toutes et tous égaux face à la violence. La peur face à ce qui menace notre intégrité physique peut en freiner certaines et certains. 

Tant que le cadre est en place, quelles solutions légales s’offrent à nous ? Voter est un droit. Nous avons donc aussi le droit de ne pas voter. L’abstention est, depuis une dizaine d’années, dans la plupart des élections, le « premier parti de France ». Il est à noter que cet état de fait a permis aux partis dits de gouvernement (LR ex-UMP et PS) d’en jouer pour appeler au « vote utile » face à la montée désastreuse du parti raciste, xénophobe et réactionnaire par excellence : le FN. Pour assurer l’alternance de l’identique, les élites font peser la responsabilité de leur médiocrité sur les épaules des citoyenEs en prétextant que nous sommes mortEs pour la politique. 

Nous sommes politiques. Nous prouvons tous les jours que nous sommes égalitaires, solidaires et que notre lutte vise le bien-être du plus. 

Si notre calendrier de lutte est chargé, il est marqué par un rendez-vous incontournable de la vie grand nombre dans le respect rigoureux de toutes les émancipations. 

Nous prouvons tous les jours notre faim de reconstruire un cadre garant de nos désirs. Structure institutionnelle française : l’élection présidentielle est la reine des institutions nationales. Tout a l’air de suivre son chemin comme si le mouvement Nuit Debout n’existait pas. Charge à nous de nous rappeler au bon souvenir des institutions. 

Si manifester semble être devenu criminel, si la grève générale semble (pour le moment) difficile à mettre en route, nous pouvons inscrire une date à notre calendrier pour concrétiser la possibilité de créer un blocage. Il s’agit d’un pavé dans la mare, et non des moindres : le blocage des institutions. 

Nous appelons donc celles et ceux désireux de faire trembler les institutions à participer au débat. Notre imagination est une ressource sans limites. 

10. Proposition de la commission Logement

Lancement d’une campagne du 8 au 11 mai pour :

• la baisse des loyers et des charges
• l’augmentation des APL
• la création de logements sociaux
• l’arrêt des expulsions

11. Proposition de Gildo

Contre les experts de l’Université du Nous qui emploient des méthodes de management en entreprise qu’ils expérimentent dans des réunions de Nuit Debout.

notes:

Carte. Nuit debout map

https://framacarte.org/fr/map/global-debout_2420#

http://paris.demosphere.eu

L’article original est accessible ici