Les scientifiques de l’Université nationale d’Australie ont développé un modèle mathématique pour prédire les tsunamis, basé sur l’étude de la première vague qui fait suite à un tremblement de terre sous-marin.
Pour développer ce nouveau système d’alerte, les chercheurs ont étudié les plaques tectoniques dans la fosse du Japon et ont utilisé des informations du tremblement de terre qui a dévasté la nation asiatique le 11 mars 2011. Leur but était de remonter mathématiquement dans le temps jusqu’au moment de la naissance du tsunami, disent-ils.
Les auteurs notent qu’avec cette information et connaissant le relief des fonds marins et de ses mouvements, on peut mieux prévoir ce qui peut arriver lorsque l’eau atteint la côte.
Il sera nécessaire d’appliquer ces modèles à d’autres séismes enregistrés pour affiner le fonctionnement du système. « Cette méthode pourrait améliorer la précision sans sacrifier la vitesse », Jan dit Dettmer, sismologue de cette institution et l’un des auteurs.
À son avis, l’avantage par rapport aux méthodes traditionnelles est que cela ne repose pas sur des prédictions, mais sur des données réelles.
Un autre aspect positif sur la complexité du phénomène est qu’il «ne se concentre pas sur ce qui se passe sur le fond marin, à l’épicentre, mais sur son effet à la surface de l’océan’, a-t-il expliqué.