Alba Fernandez, conseillère humaniste de la ville de Santa Rosa, province de la Pampa, a présenté l’ordonnance établissant de façon permanente la « Semaine de la non-violence », laquelle a été approuvée par le Conseil délibérant. Suite à l’approbation de cette initiative, la conseillère du Parti Humaniste a dit lors de son discours que : « cette semaine, qui sera celle qui comprend le 2 octobre de chaque année –date à laquelle est célébrée la journée de la Non-violence– est pour nous, en tant que Front de la Pampa pour la Victoire, mais plus spécifiquement en tant qu’humanistes, un accomplissement riche de sens, considérant que la non-violence est l’un des sujets les plus importants du Nouvel humanisme, développé dès les années 1960 en Argentine, à travers le discours de Mario Rodriguez Cobos, plus connu comme ‘Silo’. »
(Image du Parti Humaniste de La Pampa)
Discours complet de la conseillère Alba Fernandez suite à l’approbation de l’ordonnance pour l’établissement d’une Semaine de la non-violence à Santa Rosa :
Monsieur le président,
Avant toute chose, je souhaite remercier les autres conseillères et conseillers pour le soutien qu’ils ont apporté à l’implémentation de l’ordonnance établissant de façon permanente la « Semaine de la non-violence ».
Cette semaine, qui sera celle qui comprend le 02 octobre de chaque année – date à laquelle est célébrée la journée de la Non-violence – est pour nous, en tant que Front de la Pampa pour la Victoire, mais plus spécifiquement en tant qu’humanistes, un accomplissement riche de sens, considérant que la non-violence est l’un des sujets les plus importants du Nouvel humanisme, développé dès les années 1960 en Argentine, à travers le discours de Mario Rodriguez Cobos, plus connu comme « Silo ».
Cette lutte pour en finir avec la violence sous toutes ses formes, a été favorisée tout au long de l’Histoire par d’éminents personnages sur divers plans : les écrivains russes Léon Tolstoï et Fiodor Dostoïevski, Martin Luther King et la lutte pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis, le Mahatma Gandhi et sa lutte pour la libération de l’Inde, Mickaël Gorbatchev avec la promotion du désarmement nucléaire, les activités de Kwame Nkrumah au Ghana et de Nelson Mandela en Afrique du Sud.
S’agissant de la Semaine qui nous concerne, nous devons ajouter que c’était déjà une réussite que l’instauration du 02 octobre comme journée internationale de la non-violence par l’Assemblée générale de l’Organisation nes Nations Unies (O.N.U.), reconnaissant ainsi le mode de lutte du Mahatma Gandhi, leader et pionnier de la philosophie et stratégie de la non-violence.
S’agissant de la Semaine qui nous concerne, nous devons ajouter que l’instauration du 2 octobre comme journée internationale de la non-violence par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies était déjà en soi une réussite, reconnaissant ainsi le mode de lutte du Mahatma Gandhi, leader et pionnier de la philosophie et stratégie de la non-violence.
Dans un tel contexte, Monsieur le président, nous considérant que l’instauration de la Semaine de la non-violence dans notre ville, est un précédent humble mais non moins important, en tentant de la sorte d’éveiller les consciences sur la nécessité de travailler sur les plans social, éducatif et culturel pour éradiquer la violence comme mode de résolution des conflits, et d’incorporer la non-violence comme méthodologie apte pour construire une société qui ait pour guides la tolérance et la solidarité.
Et lorsque nous parlons de violence, nous parlons de la violence sous toutes ses formes : la violence physique, brutale et directe contre des personnes ou des groupes sociaux déterminés, ou d’autres types de violence comme la violence économique, non moindre et aggravée par la mauvaise distribution des richesses ; la violence psychologique ; la violence raciale ; la violence religieuse, la violence sexuelle et de genre, et la violence morale, exercée tant sur les individus que sur de larges groupes sociaux.
Ce qui vient d’être décrit fait partie d’un panorama historico-social qu’il nous faut abandonner, afin d’entrer rapidement dans un monde radieux et plus humain, dans lequel la solidarité, signe distinctif de notre espèce, soit le cadre d’une société plus heureuse sur le plan individuel, et plus digne, juste et tolérante sur le plan collectif.
Nous pensons qu’il est impératif de forger un style de vie qui rejette la violence, et que cela exige un effort de conscience afin de donner une réponse différente, l’homme étant conditionné par la confusion et la vitesse qui président au système dans lequel il vit.
Pour tout ce qui vient d’être mentionné, nous considérons fondamentale la réalisation d’activités qui promeuvent la prise de conscience sur le message véritable et actuel de la non-violence, pour que cette vision puisse atteindre toute la société et être mise en pratique, appliquant ce message à la résolution des différents conflits qui affectent les parties prenantes au niveau individuel et collectif, empêchant l’exercice plein et effectif de leurs droits.
M. le président, en dernier lieu, nous considérons que la violence s’apprend et que la non-violence aussi, et que pour cela, il est nécessaire de générer des espaces où l’on puisse réfléchir sur la situation de violence personnelle et sociale dans laquelle nous vivons actuellement, et considérer la non-violence comme la solution à cette problématique.
L’idée centrale de promouvoir cette semaine à travers différentes activités qui embrassent diverses thématiques comme l’éducation, la santé, l’environnement, l’économie, le genre etc., c’est de travailler pour une société solidaire et non-violente qui, tôt ou tard, se transformera en un élément fondamental des paradigmes de ce nouveau siècle.
Merci beaucoup à toutes et à tous.
Traduction d’espagnol par Nanette Onu