Le 23 Mai 2015, à Paris, comme dans 430 autres villes du monde, a eu lieu la Marche Mondiale contre Monsanto. Une manifestation qui se réclame d’une dynamique citoyenne « tous unis contre la multinationale », organisée à travers les réseaux sociaux et grâce à un fonctionnement laissant place aux initiatives locales et autogérées.
En janvier 2015, l’Union européenne modifie son règlement pour permettre la renationalisation des autorisations de mise en culture d’OGM afin de contourner l’opposition de 19 États réfractaires. Le 22 avril 2015, la Commission modifie son règlement sur les autorisations de consommation humaine et animale. Deux jours plus tard, le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker annonce l’autorisation à la vente et à la consommation de 19 nouveaux OGM, dont 11 de Monsanto. L’offensive se porte aussi sur le brevetage du vivant avec la décision le 25 mars, par la chambre des recours de l’Office européen des brevets, d’autoriser la privatisation de semences naturelles, comme le brocoli et la tomate, par des firmes semencières.