Communiqué de presse
Par Marvyn Bolívar (MINCI)
« Il est totalement disproportionné de déclarer un pays « menace » pour un autre pays à cause d’affaires intérieures que nous devons régler en nous basant sur nos lois. C’est totalement disproportionné, c’est une grossièreté. En plus, il est illégal que dans le monde, un pays dicte des lois à appliquer à un autre. C’était bon à l’époque des empires (l’empire romain et l’empire espagnol). Le monde a changé, aujourd’hui, nous sommes résolus à être libres et indépendants », a dit le Président.
Maduro a affirmé qu’il n’accepte pas que n’importe quel pays du monde s’immisce dans les affaires intérieures du Venezuela : « Nous n’acceptons qu’aucun pays, aucun empire vienne sous prétexte de défendre les droits de l’homme. Inquiète-toi, président Obama, de défendre les droits de l’homme des Noirs que vous tuez tous les jours dans les rues des Etats-Unis, des 7 000 enfants que vous avez déportés et arrachés à leur famille illégalement, des gens qui meurent quotidiennement parce qu’ils ne savent pas où dormir, des personnes que votre Gouvernement gardent à Guantánamo, qui vivent sous la torture, sans jugement ».
Le Président a remercié pour leur soutien les divers porte-paroles qui sont sortis pour défendre la souveraineté du Venezuela : « Je remercie Diosdado Cabello, président de l’Assemblée Nationale (AN) qui a exprimé sa condamnation de cette nouvelle agression, pour les communiqués émis par les partis qui composent le Grand Pôle Patriotique, le Parti Socialiste Uni du Venezuela. J’appelle les gens honnêtes de l’opposition à prendre position. »
Maduro a souligné que les Etats-Unis en veulent ni entendre ni accepter la réalité de notre Patrie. « Le Venezuela est révolutionnaire, chaviste. Ici, il y a un peuple conscient, qui construit son indépendance. Maintenant, ils prétendent détruire le Venezuela pour aller (détruire aussi) le reste des processus progressistes, révolutionnaires, anti-impérialistes de la région. C’est ça, le plan: venir reconquérir ce qu’ils appellent l’arrière-cour qui maintenant, est unie dans l’UNASUR, la CELAC, l’ALBA. »
Le Président a affirmé que c’est un moment décisif : « être ou ne pas être, c’est une conjoncture que notre commandant Chavez a dirigée et a fait avancer et que maintenant, ensemble, nous faisons avancer dans la région. Ou nous sommes libres et indépendants ou nous serons une colonie. Nous sommes déjà résolus à continuer à être libres et indépendants. Il n’y aura pas de menace impériale qui réussisse à freiner le cours de la Révolution Bolivarienne ».
Traduction de l’espagnol : Françoise Lopez
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