Un premier tour où « tout le monde » gagne ! Une bizarrerie française ? Non plus précisément un grand tour de passe‑passe politicien.

L’UMP avec ses amis de droite a repris de la vigueur ; la « gauche étendue » a moins perdu que ce que les sondages annonçaient et le FN a gagné son « pari » peut-être pas comme il l’espérait mais incontestablement faisant partie intégrante du paysage politique.

Nous ne parlons plus de bipartisme en France mais de tripartisme. Youpi… maintenant ils sont 3. Ils sont contents nos « dinosaures », ils ont tous gagné !

L’UMP bat le PS, le PS barre la route au FN et le FN rentre dans la ronde.

Mais de quoi parlaient-ils, de qui parlaient-ils ?  Ils parlaient d’eux, toujours d’eux, rien que de leurs bénéfices personnels !

Au soir du premier tour, nous pouvions assister sur les chaînes de TV françaises à la danse des mots. Des mots vides de sens, des mots de « contentement » avec une pointe de « nous vous avons compris, nous vous écoutons, votre message est entendu etc… ». Ils sont « repus » et  continuent de « paraître » : ce qui compte c’est l’image donnée. De nos jours le « contenant » doit briller même si le « contenu » est fade, terne, sans vie. Bref, ils nous ont servi le verbiage habituel, celui auquel nous avons droit à toutes les élections : avant, pendant et après. Ce n’est que le premier tour ! Imaginez-vous à la fin du deuxième tour, au moment du résultat final… nous allons peut-être atteindre « l’orgasme politique d’autosatisfaction » ?

Mais qu’en est-il de la crise, de la vie des gens ? Qu’en est-il de nous, de nos attentes ? C’est cela le monde qu’ils nous proposent ? C’est cela la « démocratie » ? C’est cela la « politique » ?

Nous sommes à la fin d’un système, les politiques d’aujourd’hui font déjà partie du passé. Ils ne sont plus représentatifs de la population. Ils le savent et s’accrochent. Depuis longtemps il n’y a plus de vrai programme, seulement des campagnes de communication. Comme les dinosaures il y a des millions d’années, ils sont en train de s’éteindre parce qu’ils refusent de s’adapter en voulant garder leurs privilèges, leurs pouvoirs. Le temps du « pour moi » se termine. De ce monde en crise existentielle émerge l’aube d’une nouvelle Humanité, une étincelle qui prendra son temps mais qui est là… nos ami-e-s grec-que-s, nos ami-e-s espagnol-e-s, nos ami-e-s d’Amérique du Sud, nos ami-e-s du Printemps Arabe etc… tous ont rallumé cette flamme. Les femmes et les hommes ne veulent plus de cette situation imposée comme seule possibilité à la vie. L’Homme se « RE-MET DEBOUT » et reprend sa quête.

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