Les 13 et 14 février prochains aura lieu la première Journée mondiale du désinvestissement. Des centaines de manifestations prendront place partout dans le monde pour exiger un mouvement mondial du désinvestissement.
Ce mouvement de désinvestissement qui croît depuis plusieurs années a pour objectif le retrait des investissements et la cession des parts d’actions dans les industries contribuant au dérèglement climatique pour les réinvestir dans la transition énergétique, les énergies renouvelables et alternatives.
Depuis la marche historique lors du sommet sur le climat de l’ONU en septembre 2014 et suite à l’annonce de la Fondation Rockefeller de retirer ses actions de l’industrie fossile, la médiatisation du mouvement de désinvestissement des énergies fossiles a pris de l’ampleur. Les investissements dans les industries fossiles sont directement visés par les militants du désinvestissement : partout dans le monde, des institutions privées, publiques, ou encore religieuses, aux entreprises en passant par les fondations et les États, tous sont appelés à retirer leurs actions des industries qui polluent la planète.
Alors que la crise écologique et climatique ravage déjà notre planète, les gouvernements se sont donnés pour objectif de limiter le réchauffement global à 2°C. Pour transformer l’essai, il nous faut des leviers à la hauteur des enjeux. Ainsi, le désinvestissement a pour ambition de mettre en lumière l’influence destructrice de l’industrie des énergies fossiles et de contribuer à l’émergence d’énergies alternatives.