Depuis la chute de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014, l’histoire du Burkina s’écrit aujourd’hui au détriment du clan de l’ex-chef d’Etat. Aussitôt installées, les nouvelles autorités ne cessent d’ouvrir des dossiers sensibles.
Le président de transition, Michel Kafando a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’assassinat en 1987 de l’ex-président révolutionnaire Thomas Sankara.
Une autre enquête vise les assassins du journaliste Norbert Zongo.
Le 13 décembre 2014, le Premier ministre de transition, Isaac Zida a annoncé la nationalisation de la Société de construction et de Gestion immobilière du Burkina.
La Socogib, société publique, avait été cédée pour 1 franc symbolique dans les années 90 à Alizèta Ouédraogo, la belle-mère de François Compaoré, le frère cadet de l’ex-chef de l’Etat.
Source : http://www.michelcollon.info/Journal-de-l-Afrique-No006.html