Paris, 29 déc (PL) Le ministre péruvien de l’Environnement, Manuel Pulgar-Vidal et le chancelier français Laurent Fabius ont déclaré aujourd’hui travailler pour atteindre un accord mondial visant à limiter la hausse des températures globales à deux degrés Celsius.
Les effets du changement climatique sont désormais des faits confirmés, alors qu’il y a des moyens d’action permettant de faire face à ce problème. Mais il faut que la volonté politique soit suffisamment forte pour que les pays s’y engagent et que sur la base des résultats atteints en la Conférences sur les changements climatiques (COP 20) récemment tenue à Pérou on réussisse à la signature d’un accord ambitieux dans la COP 21 à se réaliser entre le 30 novembre et le 11 décembre 2015, à Paris.
Lors de la rencontre à Lima les 195 pays participants ont approuvé l’Appel de Lima pour l’Action sur le Climat qui précise le contour des contributions nationales que chaque pays devra communiquer au début de l’année prochaine. Cet Appel contenant aussi les prémices de l’accord de Paris sera analysé par les différents groupes dans l’objet d’être signé à l’Hexagone en décembre 2015.
Pulgar-Vida a qualifié l’Appel de Lima pour l’Action sur le Climat comme quelque chose de fondamentale étant donné qu’on a approuvé le brouillon contenant les sujets concrets à aborder à Paris.
Pour autant, pas tous sont satisfaits avec les résultats atteints. Les représentants d’Inde et Malaisie estiment que malgré l’approbation du document on n’a pas beaucoup progressé.
Le Fonds mondial pour la Nature-Pérou a signalé que les gouvernements avaient failli à atteindre un accord portant sur les mesures spécifiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre avant 2020.
Par rapport à cela, Orlando Rey consulteur du ministère de la Science, de la Technologie et l’Environnement de Cuba a assuré que même si on n’était pas parvenu à atteindre toutes les attentes, on avait crée les prémices pour lutter contre le dérèglement climatique.
La chancellerie française envisage que dans la COP 21les pays les plus polluants prennent un accord définitif et contraignant en faveur de la réduction des émissions de dioxyde de carbone.
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