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Depuis que le social-démocrate Rafael Correa est président de l’Équateur (depuis 2007), les investissements de l’État dans le secteur de l’éducation ont été multipliés par 30 par rapport aux sept derniers gouvernements réunis, ont révélé les statistiques du Secrétariat national de l’Instruction supérieure, de la Science et de la Technologie, selon lesquelles en 2006, soit un an avant l’avènement de M. Correa à la présidence, les financements dans ce secteurs s’élevaient à 1,1 milliard de dollars, contre 2,8 milliards de dollars en 2012.
La mise en place du Système national de mise à niveau et admission (Snma) – grâce auquel le taux d’admission et d’inscription dans les universités a augmenté de 71,99%, à l’instar des bourses d’études pour l’étranger – est un autre point en faveur des avancées réalisées dans le domaine de l’instruction, l’un des principaux fléaux de l’Équateur.
Le responsable du Secrétariat, René Ramirez, a par ailleurs rappelé l’autorisation donnée par l’assemblée législative en 2013 à quatre universités – qui entreront en activité dès cette année – et les améliorations apportées aux infrastructures, tant pour les enseignants que pour les élèves et étudiants, dans les zones rurales du pays.
La gratuité des établissements scolaires, des lycées et des universités publics a permis d’y faire admettre des jeunes dotés de ressources économiques réduites : il convient par ailleurs d’ajouter à ceux-ci la mise à disposition de matériel didactique pour les élèves mineurs et les bons pour leur donner accès aux réfectoires et cantines.
