Couleurs Image : Vert foncé : territoire officiel. Vert clair : territoire reclamé
La victoire éclatante de l’ancienne mandataire Michelle Bachelet au second tour des présidentielles au Chili place le pays aux portes de profonds changements sociaux, si son programme de gouvernement s’accomplit.
« Il s’agit d’une victoire d’envergure historique pour les forces de gauche et les progressistes, en général», a déclaré à Prensa Latina le président du Parti de la gauche citoyenne, Victor Osorio, parti intégrant le pacte oppositeur Nueva Mayoría (Nouvelle majorité), lequel a nommé l’exprésidente (2006-2010).
Selon Osorio, le 62,16 pour cent des votes en faveur de Bachelet met en évidence que l’immense majorité des citoyens ayant eu allés aux urnes s’identifient avec les propositions du bloc qui cherchent à édifier un nouveau pays visant à éliminer l’inégalité intense et à permettre l’essor de l’équité.
La journée était marquée par l’abstention, des 13 millions 500 mille citoyens, plus ou moins, qui intègrent la liste électorale, cinq millions 700 mille (47 pour cent des électeurs) ont voté.
Après avoir connu les résultats, Bachelet a réitéré les priorités de son futur gouvernement à partir qu’elle reçoit le 11 mars 2014 l’écharpe présidentielle.
Parmi ses propositions, elle a remarqué la volonté d’entreprendre une profonde réforme éducationnelle et d’avancer vers une nouvelle Constitution.
Devant centaines d’adeptes en dehors l’hôtel Plaza San Francisco, Bachelet a remercié les voix populaires, en particulier les jeunes, desquelles ont émergé beaucoup d’éléments essentiels de son programme,
Elle a mis l’accent sur la bataille qu’elle livrera pour que le pays avance vers une nouvelle Constitution qui doit garantir plus de droits et naître de la démocratie, au lieu de la grande Charte en vigueur, établie lors de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).