Cuba promeut dans les Nations Unies l’adoption au niveau mondial des mécanismes contraignants qui garantissent l’élimination et l’interdiction totale des armes nucléaires.
« La seule garantie que les armes nucléaires ne soient pas utilisées par les États ou autres, sera l’élimination et l’interdiction absolue sous un sévère contrôle international », a affirmé la représentante de Cuba, Yadira Ledesma, dans le débat de la Première commission de l’Assemblée générale.
La diplomate, dans son intervention devant cette organisation s’occupant des questions du désarmement et de la sécurité, a convoqué à faire des plans concrets afin de surmonter les dangers qui représentent pour la survie de l’humanité plus de 23 mille armes nucléaires, dont presque la moitié est prête pour son emploi
Dans ce sens, Ledesma a exprimé le soutien cubain à la proposition du Mouvement des pays non-alignés (Mnoal) pour commencer d’urgence des actions dans la Conférence du désarmement, afin d’atteindre une convention qui interdit la possession, le dévéloppement, la production, l’acquisition, l’épreuve, l’approvisionnement, le tranfert, l’usage ou la menace d’usage de ces armes.
Elle a ajouté que de la même façon, nous voulons réitérer notre compromis de travailler dans la convocation d’une conférence internationale de haut niveau, au plus tard en 2018, pour identifier les voies et les méthodes afin d’éliminer ces létaux moyens dans les plus brefs délais possibles.
La diplomate a indiqué que le commencement de négotiations vers un traité offrant des garanties de sécurité « universelles et inconditionnelles » pour les États qui ne possèdent pas ces armes est prioritaire.
Une autre iniciative encouragée par La Havane face à la première Commission de l’Assemblée générale a été l’impulsion à l’établissement des zones libres d’armes nucléaires dans le monde.
Par rapport à l’actuelle scène internationale, Cuba a regretté que certains pays ne montrent pas la volonté politique requise pour faire des progressions réelles afin de libérer l’humanité de tant danger ; les scientifiques alertent que l’explosion de 100 ojives (une partie minimale de l’arsenal existant) suffirait pour détacher l’hiver nucléaire.
Le 26 septembre dernier, l’ONU a été le siège de la première réunion de haut niveau sur le désarmement nucléaire, dans laquelle les blocs régionaux et les gouvernements ont coïncidé sur l’urgence d’éliminer les armes de destruction massive.
Une iniciative cubaine, accueillie et promue par le Mnoal, a été l’création d’un forum fixé dans la Résolution A/RES/39 de l’Assemblée générale dont le président, John Ashe, a dit à l’inauguration que le monde n’était pas sauf avec l’existence des « armes catastrophiques »
Pour le diplomate d’Antigua-et-Barbuda, les moyens destinés à la croissance de l’arsenal militaire y incuant le nucléaire, représentent une déviation de ceux nécessaires pour encourager l’éducation, la santé, le combat contre la pauvreté et les buts du développement soutenable.
Le droit des pays à l’usage pacifique de l’énergie nucléaire a été défendu dans la réunion, encadrée dans la 68e Assemblée générale, attitude réaffirmée par Cuba dans la première commission.
Source : frances.prensa-latina.cu