En tant que collectifs, nous exprimons notre dégoût envers les faits qui se sont passés le 22 mai 2013. La presse et le droit à l’information ont été censurés une fois de plus, tout comme les centaines de citoyens que tentent de faire taire les actions fortes et violentes des forces de sécurité, lors de chaque manifestation dans la rue ou devant tel ou tel endroit… Raúl Capín (photographe du quotidien DID et collaborateur de Mundo Obrero) et Adolfo Lujan, sont détenus dans leur propre domicile, accusés de déso
Aujourd’hui, et plus que jamais, nous sommes tous des Raúl Capín et
Adolfo Lujan. Nous avons toutes et tous le droit à l’information. Les journalistes, reporters, rédacteurs, caméramen, citoyennes et citoyen sont nos yeux, nos membres, nos oreilles… Nous n’allons pas nous taire.Nous exigeons du Gouvernement la libération immédiate sans poursuite de nos confrères RAÚL CAPÍN et ADOLFO LUJAN.
Nous exigeons également la fin de la persécution et de la répression contre les personnes qui exercent librement le droit à l’information, et contre ces personnes poursuivies pour s’être opposées à des actes imprudents qui n’ont pour finalité que l’enrichissement d’une petite élite politique et financière, aux dépens d’une majorité qui souffre.
N’ATTAQUEZ PLUS LA PRESSE. VIVE LA LIBERTE D’INFORMATION
Traduction de l’espagnol : Frédérique Drouet