Par : onpassealacte.fr (*)
Une pédagogie alternative dans une école traditionnelle
Nathalie a décidé d’instaurer « la pédagogie du bonheur » dans sa classe. Convaincue qu’avant d’enseigner des connaissances à un enfant, il est indispensable que celui-ci soit en état de confiance et de bien-être, elle va progressivement modifier ses pratiques et revoir complètement l’organisation de sa classe.
Très bien accueillie par son inspecteur et les parents d’élèves, cette méthode fonctionne très bien et lui permet d’être « unifiée » en exerçant son métier en accord avec ses valeurs.
Enseignante au sein d’une école primaire publique, Nathalie à décidé de revoir sa façon d’enseigner pour progressivement placer le bonheur, la confiance en soi et le bien-être au centre de sa pédagogie.
En partant du postulat qu’un enfant ne peut pas intégrer correctement des connaissances s’il n’est pas en confiance et en état de détente, elle a modifié son fonctionnement par petites touches successives.
Aujourd’hui encadrés par Nathalie, les élèves s’auto-gèrent ; ils décident eux-mêmes de l’organisation de leur programme et n’ont pas de notes, de dictées ou de sanctions.
En étroite relation avec les parents, elle communique et travaille beaucoup avec eux considérant « qu’on doit ouvrir la porte à ceux qui sont leurs premiers éducateurs ».
Ingrédients :
– De la confiance en soi
– Le désir de travailler dans un climat de confiance
– Aimer ce que l’on fait : » Si on aime ce qu’on fait, on ne peut pas faire mal et si on est en accord avec soi-même, la façon dont on va transmettre va être opérationnelle. »
Infos techniques :
Apprendre aux enfants à apprendre. Nathalie met en avant qu’il existe de nombreuses façons d’apprendre un savoir et qu’il ne faut pas négliger cet aspect-là de l’enseignement.
Éviter le stress, car celui-ci est un grand facteur d’inhibition de la connaissance.
Investir les centres d’intérêts de l’enfant : « je pars du principe que personne n’aime faire ce qu’il n’aime pas faire « . Nathalie ne cherche pas à renforcer les connaissances d’un enfant dans une matière qu’il n’apprécie pas.
Ne pas hésiter à laisser des « moments de plaisirs » qui serviront comme ressource à l’enfant lorsqu’il abordera des situations d’apprentissage plus délicates.
Il n’y a pas de dictées dans sa classe mais des » exercices d’orthographe discutés » qui permettent aux enfants d’échanger, travailler et de se corriger ensemble, au travers d’une matière qui aborde autant l’écrit (orthographe, grammaire) que l’oral (prononciation).
Ouvrir les portes aux parents qui sont les premiers éducateurs des enfants.
Elle rappelle que les devoirs sont interdits depuis longtemps et que seule l’évaluation est obligatoire, peu importe la méthode utilisée, les notes ne sont pas une nécessité.
Difficultés éventuelles :
» Il est quelquefois difficile d’expliquer que l’on peut faire autrement, tout en réalisant ce qui nous ai demandé « .
On demande souvent des explications concernant cette méthode de travail différente.
Le mot du chef :
« Si les enfants sont plus heureux, ils apprennent plus facilement et plus vite et tout le monde est content ! »
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