Déjà du XIe au XVe siècle durant l’époque du bas Moyen-Age, la société était clairement divisée en 2 : les riches ou nobles qui possédaient certains privilèges et les pauvres qui étaient nés pour servir ceux-ci par leur travail.
C’est en 1790, lors de la Révolution française, que les citoyens se réveillent et approuvent la devise : liberté, égalité et fraternité pour tous.
Où en sommes-nous aujourd’hui, 2 siècles plus tard ?
En France, plus de 50% de la population est au SMIC mais uniquement un 17% est recensé, sans compter la population qui ne jouit d’aucun droit ou des foyers qui survivent avec des revenus inférieurs à 420 euros (maximum du RSA).
Selon le sondage publié le 6 février 2013, réalisé par IFOP pour le magazine « Enjeux – les Echos » :
« Il faut gagner 6500 euros par mois pour être riche en France ».
Sondage bien loin de la réalité !
Pour vivre dignement aujourd’hui en France il est nécessaire de calculer, au moins, un revenu minimum de 2500 euros par mois . Si nous voulons payer un « loyer moyen » de 600 euros mensuel (demande de caution égale à 3 fois le loyer) 70 euros de frais de téléphone et internet, 200 euros pour se nourrir de manière équilibrée et saine. Ceci pour les plus « modestes » qui sont nombreux!
Alors, lorsque ces « Dames et Messieurs » quittent la France uniquement parce qu’ils se plaignent de la baisse de leurs revenus car ils sont légèrement inférieurs à 2011, tout en dépassant quand même les 10.000 euros par mois. On se demande où est passé leur sens commun. Ce qui va de soi : comprendre qu’en période de crise, d’autant plus grave que celle-ci est mondiale, tout le monde doit se serrer la ceinture sans différences. Ils ne cessent de regarder leur propre nombril sans se soucier du bien-être de leur pays, la France.
En quittant la France, espèrent-ils augmenter la pression sur les décisions de M. Hollande afin de maintenir leurs privilèges datant du Moyen-Age pendant que le reste de la population a du mal à satisfaire des besoins vitaux comme se nourrir et se loger?
« Ils ne comprennent pas que le temps du changement est arrivé et que leurs privilèges archaïques n’ont plus leur place dans notre société en mutation… »