Un titre étrange ? Pour ceux que la géométrie fait peur, vous allez être surpris ! (aussi simple que la terre tourne !)
Vous avez tous déjà utilisé au moins une fois, des « camping-gaz » pour faire de la lumière dans votre tente. Vous savez, ces petites bouteilles bleu de gaz, avec une sorte de tissus qui enflamme spontanément le gaz dès qu’on ouvre le gaz. Le petit morceau de toile brille ensuite tant que le gaz s’échappe. C’est une toile avec du fil de platine, et la réaction ‘chimique’ de combustion est induite par ‘catalyse’.
Que s’est il passé ? C’est de la géométrie ! A l’échelle atomique, la géométrie joue un rôle actif. Ce qui parait banale à notre échelle (m, cm, mm…) devient prépondérant pour les atomes (nanomètre…)
Ça y est, le mot est lâché… « nano »:
Dans le cas du fil de platine, il se trouve que la distance entre 2 atomes de platine est juste plus grand que celle de 2 atomes du gaz, et là par un phénomène d’attraction presque bizarre, les 2 atomes de gaz vont se trouver étirés vers les 2 atomes de platine. Cela suffit pour rendre le gaz suffisamment instable, qu’a la première occasion, au passage d’une molécule d’oxygène, il se libère du platine et brûle l’oxygène.
C’est encore cette géométrie qui agit dans le micro-onde… En effet, qui dit micro-ondes, dit dimensions géométriques de l’ordre du ‘micron’ (1000µ = 1 mm) : les ondes micrométriques.
Et bien foncez sur vos cours de géométries, Pythagore et autre… à l’échelle atomique, comme pour la lampe à gaz, la forme et les dimensions sont primordiales. Des scientifiques de l’université de Buffalo (USA) viennent de démontrer une fois de plus ce phénomène. Ils ont fabriqué des cristaux de silicium de 10 nanomètre de diamètre, pleins de facettes, et la taille et les facettes sont idéales pour l’eau. Quand une molécule d’eau entre en contacte avec un cristal, les 2 hydrogènes et l’oxygène se séparent spontanément. L’oxygène reste sur le cristal, mais l’hydrogène s’en va.
Les résultats publiés en ligne dans Nano Letters le 14 janvier 2013. Les scientifiques ont pu vérifier que l’hydrogène qu’ils ont fait était relativement pure en le testant avec succès dans une petite pile à combustible qui a alimenté un ventilateur.
« Avec le développement, cette technologie pourrait former la base d’une batterie à l’eau pour générer de l’hydrogène sur demande », a déclaré le chercheur Paras Prasad, directeur exécutif de l’Institut UB pour Lasers, photonique et biophotonique (ILPB) et un SUNY professeur émérite dans les services d’UB de chimie, physique, génie électrique et médecine. « L’application la plus pratique serait les sources d’énergie portables » (1).
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Une énergie propre ?
Sans doute, à condition que la société l’intègre dans un projet d’éco-société, sans guerre et sans violence, sans quoi de telles découvertes , aussi bonnes soient elles, risquent de disparaître dans l’armement sans solutionner notre futur !