[media-credit name= »http://bit.ly/k6TLae » align= »aligncenter » width= »212″][/media-credit]Le jeune Alfonso Fernandez Ortega est détenu depuis sa participation à une manifestation dans le cadre de la grève générale le 14 novembre à Madrid. Son avocat général, Erlantz Ibarronodo dénonce au quotidien espagnol Público une « aberration juridique ». La plateforme de soutien à Alfon a appelé à des rassemblements, aujourd’hui, le 28 décembre, à 19 heures, dans plusieurs villes espagnoles, européennes et sud-américaines pour réclamer sa libération.
La juge d’instruction en charge du dossier a refusé la liberté conditionnelle pour le jeune homme. On le garde en prison sous le régime FIES 5, ce qui revient, selon son avocat, à le considérer comme un dangereux criminel qui aurait été condamné pour des actes terroristes par exemple.
Dans certains milieux, on considère cette détention comme faisant partie de la politique du gouvernement qui condamne tout acte de protestation populaire. Jour après jour se multiplient les cas de manifestants pacifiques qui ont été identifiés par la police et qui se trouvent mêlés des semaines plus tard à une affaire judiciaire et confrontés à une éventuelle condamnation à des années d’incarcération. Leur délit : avoir manifesté contre la politique de rigueur de ce gouvernement.
Alors que se multiplie le nombre de détentions arbitraires et d’affaires judiciaires non justifiées, les interventions des policiers sont de plus en plus dangereuses pour la vie des manifestants ou des détenus, selon les dires de certaines victimes. Avec des preuves décrites comme criminelles, ces affaires sont archivées et même utilisées par des sources gouvernementales.
Les actes menés par le gouvernement de Rajoy ressemblent chaque jour un peu plus à certains comportements typiques de régimes dictatoriaux.
Traduction de l’espagnol : Frédérique Drouet