« Aujourd’hui, la majeure partie des expériences progressistes se manifestent en Amérique latine ; la gauche active du monde s’y trouve et elle est un modèle pour les peuples victimes du sadisme économique », a fait remarquer le journaliste espagnol Ignacio Ramonet, le mardi 9 octobre.
Lors d’une interview pour le programme Toda Venezuela, retransmise par la chaîne Venezolana de Televisión, Ramonet a expliqué que tandis qu’en Europe tout se démantèle, l’Amérique latine, elle, est en pleine construction.
« En Europe nous assistons aujourd’hui au naufrage d’un modèle imposé par le Fonds Monétaire International, naufrage auquel l’Amérique latine avait déjà assisté dans les années 90, et tout spécialement le Venezuela, où les premières protestations contre ce modèle eurent lieu », rappelle-t-il.
Le spécialiste en Théorie de la Communication a soutenu qu’il n’était pas anodin que certains dirigeants européens proposent ces jours-ci des solutions progressistes semblables à celles mises en place démocratiquement en Amérique latine.
Il a également rapporté que la consolidation ou l’affaiblissement des procédés progressistes latino-américains avait été mis en jeu le 7 octobre.
« Si le fort, le bastion vénézuélien, avait été affaibli, cela aurait été un mauvais signe envoyé au monde et en particulier à l’Europe », a insisté Ramonet en référence aux élections présidentielles du 7 octobre dernier, durant lesquelles Hugo Chávez a été réélu pour la période 2013-2019.
(Traduction de l‘espagnol : Constance Fleury)