**Rappel :**
le 4 novembre 2011, 700 Indignés, pacifiques et porteurs d’un message d’avenir démocratique, se sont réunis sur le parvis du quartier d’affaire de La Défense et y ont créé un éphémère village populaire de tentes.
A 21H30, une demi-heure après la fin de la manifestation, les forces de l’ordre sont intervenues. De nombreuses personnes ont été frappées sur les membres ; certaines, blessées, se sont vus refuser une assistance médicale ; deux ont été hospitalisées. Par ailleurs, les forces de l’ordre, dans leurs interventions à la Défense, ont systématiquement détruit nos tentes et enlevé notre matériel. [Vidéo](http://www.youtube.com/watch?v=KoD7L1FCtqE)
**L’occupation du parvis de La Défense par les Indignés aura eu lieu du 4 novembre 2011 au 16 décembre 2011**, durant lesquels la création d’un lieu d’échange populaire et l’installation d’un campement citoyen a été systématiquement empêché par les charges des forces de l’ordre. (Une liste exhaustive et un résume de vidéos, images et liens, jour par jour, vous serait proposée à la conférence de presse).
**Le 16 décembre**, nous avons été expulsés puis quotidiennement dispersés et empêchés de nous rassembler sur le parvis de la Défense. Certains d’entre nous ont subi des traitements violents et dégradants. Une vingtaine d’indignés ont été arrêtés, mis en garde à vue, et sont convoqués devant le délégué du procureur pour rappel à la loi ou avertissement à partir du 16 janvier. Nous serons présents et solidaires à leurs côtés. L’avocate Me Plaza les défend.
**Face à ces violations manifestes de nos droits et face à ces intimidations, nous ripostons sur le plan juridique.**
Nos valeurs et nos attitudes relèvent des droits fondamentaux, consacrées par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, ainsi que par la Convention Européenne des Droits de l’Homme.
**Nous avons déposé une plainte pour * »entrave à la liberté de rassemblement et d’expression, atteinte aux personnes, à leur dignité, à leurs biens, intimidations, coups et blessures, chantage, gazage à bout portant dans les yeux… »* auprès du Procureur de la République de Nanterre afin de faire condamner nommément les responsables et permettre à l’avenir une liberté effective de rassemblement.**
Plus exactement nous portons plainte pour :
*- entrave à la liberté d’expression,*
*- atteintes volontaires à l’intégrité physique de la personne,*
*- vols,*
*- destructions de biens,*
*- discrimination du fait du refus de recevoir les plaintes,*
*- propos injurieux.*
**Une conférence de presse aura lieu le 17 janvier 2012 pour exposer notre démarche, avec des plaignants et Me Christophe AYELA, avocat au barreau de Paris, qui défend gratuitement l’ensemble des plaignants.**
Nous avons aussi engagé un référé liberté pour demander au juge administratif d’enjoindre à l’autorité préfectorale de cesser de porter atteinte aux libertés fondamentales. Le juge a confirmé qu’à défaut d’arrêté préfectoral d’interdiction, notre rassemblement déclaré était autorisé. Toutefois il n’a pas jugé recevable la requête car nos nombreux témoignages émanaient des indignés et non de personnes en dehors du mouvement. Considérant que le tribunal aurait dû demander des explications à l’administration, nous avons décidé de nous pourvoir en Cassation auprès du Conseil d’Etat.
**Qui sommes-nous ?**
Nous sommes des personnes simples et ordinaires. Parmi nous, certains se considèrent progressistes, d’autres plutôt conservateurs. Nous sommes athées, agnostiques ou croyants. Certains ont des idéologies affirmées, d’autres sont apolitiques. Mais nous sommes tous préoccupés et indignés par la situation politique, économique et sociale actuelle.
Nous dénonçons les manipulations et les injustices de tout type et nous voulons construire une voie pour sortir de la crise internationale sans violence.
Nous valorisons le respect de chacun, la coopération, les relations humaines, la créativité et l’intelligence collective en tant que piliers pour instaurer une véritable souveraineté du peuple. Notre mouvement est un processus pour construire l’autodétermination.
**Pourquoi faire respecter nos droits ?**
Parce que le mouvement fait grandir la vague d’espoir qui s’exprime partout dans le monde. Ce mouvement est international et pleinement politique mais a-partisan, horizontal et non violent.
Les forces de l’ordre font un usage abusif de la violence à l’encontre de notre mouvement pacifique. Les vidéos sur internet en témoignent largement.
Faire respecter nos droits c’est empêcher qu’on nous fasse taire. Nous sommes les « 99 % », quand nous ne sommes pas respectés, ce sont tous les citoyens qui sont attaqués.
**Conférence de presse**
mardi 17 janvier 2012, 15H00.
Chez Oscar, 11 boulevard Beaumarchais, 75004 Paris (Métro Bastille)
Vous pouvez télécharger
– [notre dossier de presse en format PDF](http://paris.reelledemocratie.com/node/468)
– [le référé et des témoignages](http://paris.reelledemocratie.com/node/967)
Cordialement.
Les indigné-e-s de Paris, Mouvement Démocratie Réelle Maintenant.
Web: [http://paris.reelledemocratie.com /](http://paris.reelledemocratie.com /) [http://occuponsladefense.net](http://occuponsladefense.net)
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