Les facultés de médecine, de pharmacologie, de science de la gestion, de droit, les collèges anglophones ainsi que les cégeps privé et écoles professionnelles y participent; la diversité et l’ampleur du mouvement ont surpris les leaders étudiants, qui ne s’attendaient pas à un appui aussi massif.

«C’est étonnant de voir la composition d’associations qui ont voté la grève. Ce ne sont pas des habitués des manifestations qui votent des grèves, c’est l’ensemble des étudiants qui sont prêts à mettre la pression», explique Martine Desjardins, présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).»

Selon, un étudiant du mouvement étudiant du collège Vanier à Montréal, «pourquoi ceux qui sont au pouvoir nous font payer maintenant pour nos études universitaires et collègiales? Pourtant, les leaders politiques et le patronat ont profité des services éducatifs gratuits lorsqu’ils étaient étudiants et maintenant ils veulent faire payer les nouvelles générations. Pourquoi? L’éducation est un investissement, c’est par l’éducation collègiale et universitaire qu’on crée des emplois au Québec. »