Cela ressort des propos de Mr Bouba Diop ,président de la commission des Migrants et Diaspora pour la libre circulation des peuples dans le monde lors de son adresse á l’occasion de la marche des migrants organisée en marge du Forum Social Mondial, tenu á Dakar du 6 au 11 Février 2011.
Pour Mr Bouba Diop, il faut se poser la question de savoir pourquoi perdre tant de vies humaines par noyade aux frontiéres, par meurtre, par maltraitance et autres souffrances de toute sorte en révant un monde meilleur, parfois utopique et incertain; et pourtant ces immigrants auraient bien gagner leurs vies en Afrique. Frontex (une agence européenne de controle et de régulation du Flux migratoire) qui pouvait réguler ces mouvements migratoires n’a rien résolu; ce flux va grandissant.
Le Forum Social Mondial de Dakar a été une opportunité pour interpeller les dirigeants africains, les leaders décideurs dans le monde entier, les organisations humanitaires des droits humains, les hommes de bonne volonté et la diaspora á se réveiller. * »Qu’ils comprennent qu’un monde meilleur est possible en Afrique. Un monde juste, équitable, sans corruption, sans faim, et sans misére»*, a-t-il dit. Cette rencontre qui a réuni des hommes de plusieurs couleurs était l’unique occasion de monter un plan d’actions pragmatique á cet effet. Un plan qui doit inciter les jeunes africains á demeurer dans leurs pays respectifs, á y créer des nouvelles technologies de l’information comme soubassement pour un développement durable á la base.
L’objectif primordial de la marche qui a eu lieu le vendredi 10 Février 2O11 juste en face de Frontex Dakar était de donner un signe d’alarme, de prise de conscience qui devait interpeller les consciences d’une part, des dirigeants et des décideurs á travailler pour arréter le flux migratoire; pour avoir un monde sans visa avec liberté de circulation, et d’autre part des jeunes eux-mémes y compris la diaspora á cesser de réver et de se faire d’illusion sur le paradis européen; parce qu’ils peuvent bien se frayer une vie de bonheur en Afrique. Quitte aux dirigeants africains de créer des conditions favorables.