Pressenza – Londres, 27/9/10 – Une entreprise britannique vient de signer un contrat de plusieurs millions de dollars avec les Etats-Unis, pour développer des biocarburants à partir des détritus. À Victoria (Australie), l’utilisation d’essence devrait baisser de 30 % grâce aux biocarburants développés suivant cette méthode. Le Brésil est plus en avance que les autres pays dans l’utilisation de l’éthanol, reconnu comme étant moins pollueur que l’essence dans la lutte pour réduire les gaz à effets de serre, bien qu’une étude suggère qu’il pourrait augmenter la production d’ozone.
Cette nouvelle produira un certain soulagement chez les personnes conscientes du fait que les biocarburants développés à partir de cultures sont responsables de l’augmentation du prix des aliments, en particulier pour les pays pauvres qui utilisent, pour cette nouvelle culture lucrative, les terres utilisées auparavant pour la culture de produits alimentaires.
Les gouvernements du monde entier devront montrer leur volonté politique pour défier les puissants cartels du pétrole et choisir, entre autres, cette forme intéressante de production énergétique renouvelable qui contribue non seulement à la réduction des gaz à effets de serre mais également à diminuer l’accumulation des poubelles qui sont ensuite brûlées ou enterrées.
Ces derniers temps, les décharges ont été responsables de plusieurs maladies dues aux gaz comme le méthane (responsable du réchauffement climatique) et d’autres produits chimiques toxiques résultant de la combustion (comme les dioxines, produits cancérigènes) et la décomposition des résidus qui polluent les communautés construites autour ou près des décharges.
Traduction de Muriel Berne