Pressenza, New York, 21/09/10 — Depuis l’administration républicaine de George W. Bush, Washington critique sous divers vocables la relation entre La Paz et Téhéran, le relation entre celles-ci et Caracas ainsi que les liens que toutes trois entretiennent avec la Havane.
« Cela me surprend de voir dans les rues (de New York) des dépliants, quelques slogans et des affiches préparant le peuple à une possible intervention en Iran », a déploré le président sud-américain lors d’une conférence de presse au siège des Nations Unies.
Le président Morales a insisté sur le niveau auquel se situent les relations embryonnaires entre La Paz et Téhéran.
« J’ai de bonnes relations, je vais effectuer une visite en Iran et personne ne nous interdira d’entretenir des relations diplomatiques avec quelque pays que ce soit. Nous favorisons une culture du dialogue », a affirmé le chef d’État bolivien.
Le président bolivien vient de recevoir l’accréditation du premier ambassadeur iranien en Bolivie, M. Alireza Ghezili, et de nommer M. Jorge Miranda à titre d’ambassadeur bolivien à Téhéran.
L’Iran et la Bolivie entretenaient déjà des relations avant 2007, quand ils ont formalisé leurs relations diplomatiques par voie de légations concomitantes.
Le président Morales et son homologue, le président iranien Mahmud Ahmadinejad, se sont réunis mardi dernier à New York.
Téhéran a accordé un financement sous forme de crédit pour la construction d’hôpitaux en Bolivie et a dernièrement autorisé un crédit de 200 millions d’euros (254 millions de dollars) pour promouvoir le développement industriel du pays andin amazonien.