Pressenza, Washington, 9/1/10 – Un article du New York Times titre : « Hier soir, Obama a eu raison de pas crier victoire car il n’y avait rien à célébrer ».
De son côté, le quotidien USA Today rapporte qu’il n’y avait rien à célébrer après le discours de 19 minutes du président, parce que « la guerre n’est pas terminée et le résultat est encore imprécis ».
Entre-temps, le Washington Post rappelle que l’Irak n’a pas encore de gouvernement et que la violence continue de faire partie du quotidien.
Il ajoute que, dans ces circonstances, l’avenir est plutôt incertain et que les profondes divisions politiques, ainsi que les réussites, si on peut les appeler ainsi, « sont peu convaincantes ».
Jusqu’à 170 000 soldats ont été envoyés en Irak sous la présidence de George W. Bush, et ce nombre s’élevait à 140 000 quand Obama a pris le pouvoir en janvier 2009.
Après le retrait des brigades, il restera 50 000 militaires. Le président a souligné qu’il satisfait ainsi à sa promesse électorale de mettre fin à cette guerre et il a réitéré son engagement à retirer toutes les troupes américaines à la fin de 2011.
Cependant, le mandataire a bien fait comprendre que la mission est loin d’être terminée, car il reste encore beaucoup à accomplir dans ce pays arabe et que les États-Unis en leur nouvelle qualité de partenaire et ami continueront de déployer des efforts pour appuyer la transition en Irak.
Les 50 000 soldats du Pentagone qui resteront en sol irakien se chargeront de cette mission, mais ils ne seront pas les seuls.
En effet, à ces 50 000 militaires s’ajoutent 4 500 agents des forces opérationnelles spéciales de lutte contre le terrorisme et quelques milliers de milices privées.