Pressenza – Strasbourg, 9/9/10 – Sous la direction des socialistes, des communistes, des libéraux et des verts, les députés ont souligné leur « profonde préoccupation » due à la politique française d’éliminer les camps Roms et de les expulser du territoire français.
Ils ont violemment critiqué la réaction tiède et tardive de la Commission européenne face à la détermination du Président français, Nicolas Sarkozy, de développer des actions protectrices au nom de la supposée sécurité nationale et au cœur de son combat contre la délinquance.
Dans cette décision, le Parlement européen, qui s’unit ainsi aux critiques des Nations Unies et du Vatican à l’encontre de Paris, déplore la rhétorique enflammée et ouvertement discriminatoire qui a marqué le discours des politiques lors de l’expulsion des Roms.
De même, il précise que les déclarations dans ce sens servent à alimenter le racisme et les actions des groupes d’extrême-droite.
Même s’il existait, dans un premier temps, des doutes quant à une prise de position du Parlement européen, cette semaine, le Président de la Commission européenne, José Durão Barroso, s’est vu obligé de marquer à nouveau la nécessité de chasser le racisme et la xénophobie du continent.
Traduction de Muriel Berne