Des mesures de répression ont débuté avec l’annonce du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad : *J’aimerais vous dire qu’avant-hier a commencé l’enrichissement de combustible à 20 %. J’aimerais vous informer et annoncer haut et fort que, Dieu merci, notre principal négociateur pour le nucléaire a annoncé le début de la production de combustible à 20 %, sous l’œil vigilant de nos scientifiques*, a-t-il déclaré devant la foule, en assurant que le pays est capable d’enrichir de l’uranium au-dessus des 80 %, seuil pour la fabrication d’armes atomiques.
Pour le Président Ahmadinejad, arrivé au pouvoir en 2008, la technologie nucléaire est synonyme de progrès, identifiant les avancées dans ce domaine à celle du pays.
Pourtant, en dépit des déclarations d’Ahmadinejad, le Washington Post affirme que, selon les conclusions des inspecteurs des Nations Unies, l’Iran souffre d’importants revers dans son programme nucléaire. L’année passée, la production a chuté à Natanz, principale usine d’enrichissement d’uranium du pays. Les fonctionnaires de l’ONU affirment que le rendement de l’usine était si bas, qu’ils évoqueraient comme un sabotage. Plusieurs analystes ont également souligné l’échec, plus rapide que prévu, des centrifugeuses iraniennes obsolètes.
Téhéran a besoin de 120 kilos d’uranium avec 20 % de pureté pour son réacteur de recherche. Le fait qu’il lui manque la technologie permettant de l’encapsuler soulève beaucoup de scepticisme tant sur sa véritable capacité technologique que sur les motifs de sa persistance.
*(Traduction: R Arias/C Masoda)*