* »Le peuple bolivien nous montre la nécessité de la liberté, de l’émancipation des peuples indigènes dans la prise de décisions »*, a souligné Rigoberta Menchú dans une conférence de presse improvisée.
L’indigène guatémaltèque a affirmé qu’en Bolivie on vit un * »profond processus qui en est au tout début pour l’Amérique Latine »*.
Pour Menchú, la victoire de Morales dans les dernières élections générales * »c’est une référence extraordinaire d’une grande auto-estime qui nous indique que nous pouvons si nous voulons »*.
* »Combien nous aimerions faire gagner du temps [aux peuples indigènes, NdT] vu tout le chemin qu’à déjà parcouru la Bolivie, et ainsi pouvoir dire aujourd’hui que nous allons nous battre pour la dignité des gens et rien d’autre »*.
Elle a affirmé qu’elle partage la joie du peuple bolivien suite au nouveau mandat du Président, du Vice-président et de l’Assemblée Législative Plurinationale, pour qu’ils consolident le processus de changement, qui à son avis, * »ne peut pas faire retour arrière »*.
* »J’ai la conviction que ce processus ne peut pas faire retour arrière, ce processus ne va jamais revivre le niveau d’humiliation que l’on vivait en Bolivie il y a de nombreuses années »*, a-t-elle manifesté.
Menchú a dit qu’elle prendrait part à la cérémonie ancestrale de Morales prévue pour jeudi à la pyramide d’Akapana, centre des cérémonies des ruines précolombiennes de Tiawanaku.
* »Nous prendrons part à la cérémonie pour remercier le créateur et nos ancêtres, grâce auxquels ce peuple s’est créé, demander pardon pour le nombre de fois que nous avons accepté les injustices sans réagir et demander un futur abondant et une politique intéressante »*.
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