En passant par Saintes, Saint-Pierre d’Oléron, Bordeaux, Agen, Cahors, Toulouse et Carcassonne, le parcours en France, réalisé dans des circonstances extérieures quelquefois difficiles, a fourni l’occasion d’événements remarquables et d’échanges d’une grande chaleur humaine.
A Barcelone, mille manifestants (selon la police) ont défilé pour la paix, la non-violence et le désarmement nucléaire, dans une ambiance enthousiaste, depuis la place de l’Université jusqu’à l’Arc de Triomphe. Au pied de l’Arc s’est tenu un grand meeting devant un public international comprenant une importante délégation française.
Rafael de la Rubia, fondateur de Mundo sin Guerras et initiateur de la Marche Mondiale, a expliqué le sens de cette marche, et chaque membre de l’équipe internationale, constituée d’une vingtaine de personnes, a témoigné du sens de sa propre participation.
Concernant la France, nation capable de faire près d’un milliard de morts avec ses armes nucléaires, Jean-Marie Matagne, président de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) et Eric Bastin, porte-parole de Monde sans guerres et sans violence, ont souligné que leur pays devait s’associer avec beaucoup plus de conviction au processus d’abolition des armes nucléaires engagé par le président Obama, et cela conformément à la résolution adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU le 25 septembre 2009.
La Flamme d’Hiroshima, après une halte en Argentine, poursuivra son périple jusqu’à New York, où une grande manifestation pour l’abolition des armes nucléaires aura lieu en mai 2010. La 8e Conférence d’examen du Traité de Non Prolifération nucléaire, qui sera décisive pour le processus de désarmement nucléaire et l’avenir de l’humanité, en sera l’occasion.